Article rédigé par Contrepoints, le 01 février 2023
Source [Contrepoints] : Les soudures de l’EPR de Flamanville listées par les autorités comme devant être corrigées ont été reprises avec succès.
Permettez-moi cette courte prise de parole !
Il y va en effet de la fierté nationale comme on a pu la connaître du temps de nos mirages ou de notre TGV.
De quoi s’agit-il ?
Tout simplement, il s’agit de l‘autoflagellation, habitude quasi sempiternelle de nous autres Français, qui savons reconnaître nos erreurs mais ne savons pas ou plus reconnaître nos réussites, particulièrement dans le domaine technique !
Le problème des soudures à l’EPR de Flamanville
Face à une série de calamités dans les soudures de l’EPR de Flamanville, non détectées par les autorités lors de leur réalisation quand il était encore aisé de les corriger, mais bien ensuite lorsque les éléments mitoyens en empêchaient l’accès, la compagnie Française EDF a dû faire face.
Exposée ensuite également à une corrosion spécifique sur des tubes coudés rattachés au circuit primaire de certains de ses réacteurs, dit du palier N4, pourtant les plus modernes, qui n’engageaient pas immédiatement la sûreté, EDF a préféré agir de suite et là aussi a dû faire face.
Dans les deux cas, il a fallu innover sur le champ, d’abord pour comprendre de quoi il retournait exactement, puis agir, soit pour permettre le réputé impossible (certaines soudures de l’EPR de Flamanville ont nécessité la réalisation de robots spécialisés uniques au monde), soit pour simuler les soudures sur des pièces similaires avant de passer en situation réelle, ou encore de mettre les meilleurs soudeurs de France à l’œuvre !
Un succès français
Le résultat est là… et n’a pour ainsi dire pas fait la Une des médias.
L’ensemble des soudures de l’EPR de Flamanville listées par les autorités comme devant être corrigées ont été reprises avec succès et le premier réacteur du palier N4, Civaux 1, est déjà redémarré, un an seulement après la découverte de la corrosion.
Ce succès est unique au monde, il est Français : parlons-en !
Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
01/02/2023 01:00