Article rédigé par Conflits, le 11 août 2022
Source [Conflits] : Luigi di Maio s’en est allé, les sondages démontrent une chute chaque fois plus grande, les électeurs se sentent soient trahis, soient déçus. Arrivons-nous à la fin d’une force populiste qui a fait peur aux grands de ce monde ?
Le gouvernement du changement
Nous étions en 2018, les Italiens votaient pour renouveler leurs représentants à la chambre des députés et au Sénat. Après le remarquable résultat de 2013 – où il avait récolté 25% des voix – le Mouvement Cinq Étoiles raflait la mise en 2018 arrivant à 32%. Le mouvement était né comme une force contestataire, mais maintenant il était temps de venir aux affaires – une position bien plus difficile qu’être dans l’opposition.
Compte tenu du système politique italien le choix d’allié n’était pas clair. La coalition dite du centre droit avait réussi à obtenir 37% des voix, réunissant plusieurs partis, dont la Ligue (17% des voix), Forza Italia (14%) et Frères d’Italie (4%) étaient les plus importants. La coalition dite du centre gauche arrivait derrière le M5S et la droite avec 22% des suffrages exprimés.
Le mouvement de Beppe Grillo avait trois options : se démettre de son obligation de gouverner, faire une alliance avec un parti de gouvernement comme Forza Italia ou le Parti démocrate ou établir une union inédite avec un autre parti contestataire. Les Grillini choisirent la troisième option. L’alliance entre la Ligue et le Mouvement, la naissance du gouvernement Conte I, était scellée. Luigi di Maio et Matteo Salvini étaient ensemble pour sauver l’Italie des prédations étrangères, de l’affaissement économique et des vagues migratoires.
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11/08/2022 04:00