Article rédigé par Valeurs actuelles, le 23 juillet 2022
Source [Valeurs actuelles] : « France, mère des arts », écrivait le poète Joachim du Bellay en 1558. Aujourd’hui le patrimoine français, autant culturel que public, semble s’effondrer. Une situation qui stagne, dans un mécanisme rouillé en manque de solutions que les élus comme les associations déplorent.
Avec 133 années au compteur, la tour Eiffel semble faire grise mine. Pourtant Gustave Eiffel l’avait compris : « la peinture est l’élément essentiel de conservation d’un ouvrage métallique et les soins qui y sont apportés sont la seule garantie de sa durée. Ce qui est le plus important est de s’opposer à un commencement de la rouille. » écrivait-il dans son livre, La Tour de 300 mètres. La 20e rénovation du monument entamée en 2018 en vue des Jeux Olympiques 2024, ne semble pas être à la mesure des enjeux. L’hebdomadaire Marianne a en effet dévoilé le 29 juin plusieurs rapports confidentiels alertant de l’état de la dame de fer, rongé par la rouille. Des spécialistes y dénoncent la qualité de la rénovation, où seulement 5 % de l’édifice seront décapés. Devant l’inquiétante nouvelle, Patrick Branco Ruivo, le directeur général de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete), conteste. « Sur les 68 points d’alerte que donne le rapport, on en a déjà traité 6 et on va continuer à traiter les autres », a-t-il assuré au 20H de TF1, le 4 juillet dernier. Seulement, les rapports mis au grand jour par Marianne sont catégoriques. « La Sete doit porter un regard différent sur la tour Eiffel et réétudier dans son ensemble une nouvelle politique de maintenance axée sur le contrôle de la structure métallique vieillissante », conclut l’un des rapports en 2010…
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23/07/2022 05:00