Article rédigé par Présent, le 12 juillet 2022
Source [Présent] : C’est dans le cadre des «Uber Files», une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et transmis au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires, que les « liens privilégiés » unissant Emmanuel Macron et la société américaine « Uber » ont été révélés.
S’appuyant sur différents témoignages et documents, dont de nombreux échanges de SMS, le quotidien Le Monde conclut même à l’existence d’un «accord secret » entre Uber et Emmanuel Macron, alors à Bercy, visant à faciliter le développement des activités de l’entreprise sur le sol national. Un développement qui a entraîné une précarisation sans précédent de l’emploi dans divers secteurs ainsi qu’une inquiétante remise en cause du droit du travail. Les éléments avancés sont accablants, faisant apparaître le futur président de la République comme un véritable VRP de la société américaine, lui conseillant notamment de présenter des amendements «clés en main» à certains députés français.
Si l’es communicants de l’Elysée se défendent en arguant qu’il s’agit de « l’activité normale d’un ministre de l’Economie amené à rencontrer les différents acteurs du monde de l’entreprise », les pièces avancées par les différents médias mettent néanmoins en évidence la très grande proximité, pour ne pas dire la collusion, d’Emmanuel Macron avec des intérêts capitalistes étrangers. Après le scandale McKinsey (étrangement déjà apparemment « oublié » par beaucoup ), cela commence à faire beaucoup même si ces agissements n’apparaissent nullement surprenant au regard du profil ultra-libéral du président de la République.
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12/07/2022 07:00