Article rédigé par Le Salon Beige, le 12 janvier 2022
Lu dans le Figaro : Valls plaide pour « un agenda de compromis » partagé par Macron et Pécresse.
Un livre et une proposition. À trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, Manuel Valls s’invite dans la discussion. Si l’ancien premier ministre continue de mettre en garde contre la « tenaille identitaire » (…) qui enserre le débat public, c’est bien contre l’une des deux pinces qu’il sonne la charge. Il publie mercredi Zemmour l’antirépublicain aux Éditions de L’Observatoire. Un candidat bien plus menaçant, estime-t-il, qu’une gauche « condamnée à faire de la figuration » (…)
L’ancien premier ministre propose une « union sacrée nationale » à laquelle participeraient le chef de l’État et la candidate LR.
Après avoir évoqué sa crainte de voir Eric Zemmour, sinon gagner au moins réussir une recomposition de la droite, à Il précise sa pensée dans une interview donnée à Ouest-France :
Les anciens partis de gouvernement que sont le PS et Les Républicains peuvent-ils disparaître ?
Si l’objectif d’Emmanuel Macron est uniquement la destruction de toutes les forces politiques, alors tout est possible. Avant de s’intéresser à la recomposition politique de l’après présidentielle, je pense, moi, qu’il faudrait poser les termes de ce que j’appelle « l’union nationale ». Le macronisme, la droite et ce qui reste du PS doivent s’entendre sur les sujets essentiels à l’avenir de notre pays.
Lesquels ?
Les retraites, le nucléaire, le réchauffement climatique, l’Europe, l’immigration, l’école, la réindustrialisation, le renouvellement des institutions, la décentralisation… Les sujets qui nécessitent du consensus et du long terme, c’est-à-dire de la continuité. Il faut établir un contrat, un véritable compromis devant le pays, pour les 10 à 15 ans qui viennent, de façon à savoir où l’on va collectivement.