Article rédigé par Valeurs actuelles, le 22 novembre 2021
Source [Valeurs actuelles] “Aujourd’hui, la cible est la Pologne, mais demain, ce sera l’Allemagne, la Belgique, la France ou l’Espagne”, a estimé le Premier ministre polonais, dimanche 21 novembre, détaille Le Point.
Pour la Pologne, la crise actuelle, qui implique la présence des migrants à la frontière polono-biélorusse, est la « plus grande tentative de déstabilisation » vécue par l’Europe depuis la guerre froide. Le pays, par la voix de son Premier ministre, Mateusz Morawiecki, a fait cette déclaration dimanche 21 novembre, relatent plusieurs médias parmi lesquels Le Point. Dans le même temps, le Premier ministre s’apprête à prendre part à une tournée européenne dont l’objectif est d’apaiser les tensions avec l’Union européenne.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Mateusz Morawiecki a estimé que le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, avait « lancé une guerre hybride contre l’UE ». Peu après, il a estimé qu’il s’agissait de « la plus grande tentative de déstabilisation » vécue par l’Europe « depuis 30 ans », indique Le Point, qui le cite. Pour étayer ses propos, le Premier ministre polonais a ensuite fait savoir que « la Pologne ne [céderait] pas au chantage et [ferait] tout pour défendre les frontières de l’UE ». Après quoi, il a affirmé que cette crise ne toucherait pas uniquement son pays, mais s’étendrait à d’autres, dans un futur proche : « Aujourd’hui, la cible est la Pologne, mais demain, ce sera l’Allemagne, la Belgique, la France ou l’Espagne. » Dans la continuité de son message, relayé par le magazine, il a fustigé « le soutien par-derrière [que] Vladimir Poutine », le président russe, apporte à Alexandre Loukachenko.
Le chef du gouvernement polonais a fait ces déclarations dans un contexte marqué par des tensions de plus en plus fréquentes et virulentes, rappelle Le Point. Dans le détail, Bruxelles accuse Varsovie de ne pas respecter ses engagements, au sujet des principes démocratiques de l’Union européenne. Raison pour laquelle, vendredi 19 novembre, elle a menacé la Pologne d’une potentielle suspension des fonds européens, poursuit le site d’informations. Ce dimanche, Mateusz Morawiecki devait – dans un premier temps – s’entretenir avec ses homologues des Etats baltes, avant de rejoindre d’autres capitales européennes, au cours de la semaine, relève le média. En Estonie, le Premier ministre a estimé que désormais, son pays se retrouvait « face à un nouveau type de guerre, dont les armes sont les migrants et la désinformation ».
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