Article rédigé par Stop au porno, le 15 juillet 2021
Le 6 juillet, les Associations Familiales Catholiques (AFC), en collaboration avec l’association Stop au porno, ont saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) à propos des conséquences de l’exposition des mineurs à la pornographie.
Les deux associations font valoir que :
- la pornographie est devenue un bien de consommation comme un autre.
- des psychologues reconnaissent son rôle néfaste sur la santé et le développement des enfants
- des adultes témoignent de la dépendance à la pornographie acquise durant leur enfance
- des études très précises sur les effets nocifs de la pornographie existent
- les pouvoirs publics ont eux aussi pris conscience des méfaits de la pornographie
- les conséquences de la consommation de pornographie dont nombreux : addiction, dépression, troubles psychiques (paraphilie, victimisation), pratiques sexuelles à risque, impuissance et troubles de la sexualité.
La Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques, en sa qualité d'association agréée pour représenter les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique, membre de France Assos Santé, demande instamment à Haute Autorité de Santé de :
1. reconnaître l'impact de la pornographie sur les mineurs comme un problème de santé publique ;
2. proposer des mesures fortes pour lutter contre la consommation de pornographie par les mineurs ;
3. donner une impulsion à la recherche portant sur l'addiction des mineurs à la pornographie et ses conséquences sanitaires ;
4. organiser, à l'initiative de la Haute Autorité de Santé, des conférences et des colloques portant sur cette addiction.