Article rédigé par francetvinfo.fr, le 13 juillet 2021
Source [francetvinfo.fr] Après les annonces d'Emmanuel Macron qui veut rendre obligatoire la vaccination des soignants et non soignants, franceinfo a été recueillir les témoignages de salariés dans un hôpital parisien.
"Je suis contre", lâche Franck, brancardier dans un hôpital parisien. Cet homme s'oppose à l'annonce faite lundi 12 juillet par Emmanuel Macron de rendre obligatoire la vaccination des soignants pour freiner la reprise de l'épidémie de Covid-19. Le chef de l'État promet des sanctions dès le 15 septembre pour les récalcitrants. "Ils ne pourront plus travailler et ne seront plus payés", a prévenu le ministre de la Santé Olivier Véran.
Franck côtoie tous les jours des patients sur son brancard. Pourtant, il refuse catégoriquement de se faire vacciner. "On ne peut pas nous obliger à faire quelque chose, ça devient une dictature, affirme-t-il. J'ai peur du vaccin car il a été fait trop rapidement. Il vaut mieux encore attendre et voir plus tard quand ils auront quelque chose de vraiment fiable". Franck assure que dans son service, ils seraient une dizaine à refuser de se faire vacciner. "On s'est tout dit : 'on fait la grève'. Ça va bloquer tout ce qui est examen, IRM, scanner et les blocs".
Cette défiance est partagée par Slimane, au volant de son ambulance. "On subit, mais on sera obligé, on a une famille à nourrir, on a besoin de travailler", reconnaît cet homme.
Cette attitude détachée révolte Sandrine, infirmière aux urgences. Elle approuve la vaccination obligatoire des soignants : "Éthiquement, un soignant qui fait le choix de porter secours et de soigner les gens ne peut pas être source de contagion pour les autres. Il doit se protéger pour être moins porteur et moins à risques."
Retrouvez l'intégralité de l'article >> Pass sanitaire élargi, vaccin obligatoire pour les soignants... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron face au rebond de l'épidémie de Covid-19 Franck côtoie tous les jours des patients sur son brancard. Pourtant, il refuse catégoriquement de se faire vacciner. "On ne peut pas nous obliger à faire quelque chose, ça devient une dictature, affirme-t-il. J'ai peur du vaccin car il a été fait trop rapidement. Il vaut mieux encore attendre et voir plus tard quand ils auront quelque chose de vraiment fiable". Franck assure que dans son service, ils seraient une dizaine à refuser de se faire vacciner. "On s'est tout dit : 'on fait la grève'. Ça va bloquer tout ce qui est examen, IRM, scanner et les blocs". Cette défiance est partagée par Slimane, au volant de son ambulance. "On subit, mais on sera obligé, on a une famille à nourrir, on a besoin de travailler", reconnaît cet homme. Cette attitude détachée révolte Sandrine, infirmière aux urgences. Elle approuve la vaccination obligatoire des soignants : "Éthiquement, un soignant qui fait le choix de porter secours et de soigner les gens ne peut pas être source de contagion pour les autres. Il doit se protéger pour être moins porteur et moins à risques."">en cliquant ici