Article rédigé par Boulevard Voltaire, le 16 juin 2021
Source [Boulevard Voltaire] Si j’étais méchante, je dirais que Rachel n’a pas de cran. En tout cas, pas le courage de ses opinions. À moins qu’elle ne soit tout simplement complotiste. Ou un peu de tout ça à la fois.
Celle qui se définit comme « activiste anonyme de Sleeping Giants » prétendant « stopper les médias racistes et sexistes en les attaquant au portefeuille » agit sous pseudo, multiplie les interviews dans les médias mainstream, milite bien au chaud derrière son petit écran et n’en finit plus de prendre des précautions pour se dissimuler. Lorsqu’elle est invitée sur une radio financée par nos impôts, je l’imagine chaussant lunettes noires, masque anti-Covid et chapeau mou pour parler avec Sonia Devillers.
Rachel édicte les codes de conduite, les manières de se comporter sur les réseaux sociaux, décide quel média a le droit ou nom de s’exprimer, traque, dénonce, menace et sanctionne. Elle s’est donné pour mission d’expurger de la Toile les sites « haineux » et fait de Boulevard Voltaire, « média spécialisé dans la manipulation par la peur », sa première cible en date avant de s’attaquer à CNews et à Valeurs actuelles. Et s’en justifiait ainsi à Télérama : « Avec mon partenaire, nous avons choisi de commencer par Boulevard Voltaire : c’était moins dangereux. En plus, Boulevard Voltaire fait passer des idées nauséabondes sous couvert de respectabilité chrétienne. Cela le rend à mes yeux encore plus insidieux. »
Son mode d’action est toujours le même : alerter les annonceurs publicitaires qui sont en affaire avec ses cibles pour priver ses ennemis de ressources, les convaincre de collaboration avec l’ennemi en postant ce type de message : « Bonjour, votre pub s’affiche sur le détestable BVoltaire et le finance à votre insu. Bloquez le svp. » Des méthodes dignes des pires époques de notre histoire mais efficaces. Par principe de précaution, le trouillomètre à zéro, par crainte de perdre des clients ou simplement de déplaire, une à une, les marques se déculottent : Decathlon, Cyrillus, Le Slip français et d’autres… Parmi elles, qui a pris la peine d’écouter ou de lire Boulevard Voltaire et de pousser plus loin la réflexion ? En retour, chacune aura reçu ses trente deniers : un tweet de félicitations des Sleeping Giants, le salaire de la soumission…
Mais Rachel n’opère pas toute seule. Elle a piqué l’idée de son réseau d’activiste chez les Sleeping Giants américains qui se sont organisés en réaction à l’élection de Donald Trump. Le choix d’un peuple qu’ils ne supportaient pas. Depuis, le réseau se dit implanté dans seize pays.
Si rien ni personne ne s’oppose au petit business de Rachel et de ses amis, c’est la liberté d’expression de tous qui est menacée. Après Boulevard Voltaire, CNews et Valeurs a, à qui le tour ?
Dès les premières attaques, en 2019, Boulevard Voltaire a réagi et porté l’affaire devant les tribunaux. Car les agissements de Rachel sont illégaux et sanctionnés par le Code pénal. Aujourd’hui, CNews et Valeurs actuelles saisissent à leur tour la Justice. Pour eux, « l’heure de la riposte a sonné ». Une bonne nouvelle pour Boulevard Voltaire et ses lecteurs, car plus nous serons nombreux à agir et résister, plus nous aurons des chances de mettre fin à ce chantage odieux.
Parce que nous refusons de nous laisser dicter ce que nous avons le droit de dire, d’écrire et de penser par Rachel, et que la liberté guide nos pas…
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