Article rédigé par Le Parisien, le 09 juin 2021
Source [Le Parisien] Alors que le retour au travail doit se faire progressivement à compter de ce mercredi, «l’organisation de demain sera forcément hybride, entre travail en présentiel et à distance», prévient la patronne des DRH, Audrey Richard.
Branle-bas de combat au sein des directions des ressources humaines avant le retour au bureau. Alors que les discussions à la machine café reprennent, les nombreux salariés qui peuvent exercer leur métier à distance font savoir qu’ils n’ont pas l’intention de renoncer à l’autonomie à laquelle ils ont goûté. Dans les entreprises, les négociations sur les accords de télétravail sont parfois bien avancées. « Il n’y aura pas de retour en arrière possible, prédit la patronne des DRH, Audrey Richard (ANDRH). L’organisation de demain sera forcément hybride, entre travail en présentiel et à distance. D’ailleurs, le détail des accords de télétravail est aujourd’hui scruté par les candidats lors des entretiens. »
En un an, plusieurs verrous ont sauté, notamment dans ces entreprises où le télétravail n’avait pas le droit de cité avant la crise. « 30 % des DRH sont confrontés à des salariés qui ont déménagé pour changer de ville et qui les mettent devant le fait accompli », dévoile Audrey Richard. Une situation inédite. Face à leur hiérarchie, les arguments des salariés sont solides, et le droit, de leur côté. Audrey Guidez, DRH du groupe Aliénor, raconte : « Ils nous disent : Regardez, je sais faire mon boulot chez moi et je suis plus productif. On ne peut pas leur dire le contraire. » D’autant que, confinement oblige, les salariés placés en télétravail et privés d’occupations annexes tout au long de l’année ont été particulièrement efficients ces derniers mois.
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09/06/2021 10:00