Article rédigé par Le Monde, le 20 mai 2021
Source [Le Monde] Le président Joe Biden a indiqué mercredi, selon la Maison Blanche, au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qu’« il s’attendait à une désescalade significative en vue d’un cessez-le-feu ».
Joe Biden a changé de ton, mercredi 19 mai. Après avoir laissé initialement les coudées franches au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans les premiers jours du conflit qui oppose l’armée israélienne au Mouvement de la résistance islamique (Hamas) palestinien, le président des Etats-Unis lui a indiqué, selon la Maison Blanche, au cours d’un entretien téléphonique, qu’« il s’attendait à une désescalade significative [mercredi] en vue d’un cessez-le-feu ».
Cette évolution répond sans doute à la crainte qu’un enlisement n’entraîne un plus grand engagement de Washington, auquel il rechigne, mais elle survient aussi alors que le soutien longtemps inconditionnel à Israël du Parti démocrate est remis en question. Sa fracture sur ce dossier lancinant a été manifeste à la Chambre des représentants, jeudi 13 mai. Deux groupes d’élus démocrates y ont pris la parole pour défendre des positions opposées.
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Les pro-Israéliens ont rejeté les critiques soulevées par les bombardements de l’armée israélienne contre le Hamas à Gaza, à l’origine de nombreuses victimes civiles. « Personne ici ne devrait trouver des excuses à une organisation terroriste [le Hamas]. Vers qui ira ensuite la sympathie ? L’Etat islamique ? Al-Qaida ? Le Hezbollah ? Même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur la politique d’Israël, nous devons être très clairs sur le fait que rien, rien ne justifie qu’une organisation terroriste tire des roquettes sur notre allié », a assuré un élu du New Jersey, Josh Gottheimer.
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