Article rédigé par fdesouche.com, le 09 mars 2021
Source [fdesouche.com] L’affirmation par Joe Biden d’un racisme systémique dans la police est contredite par les statistiques les plus fiables (Wall Street Journal).L’auteur de l'article, M. Anderson, a été directeur du Bureau des statistiques de la justice, de 2017 à 2021.
“Absolument”, avait déclaré le président Biden l’année dernière lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il pensait qu’il y avait “un racisme systémique dans l’application de la loi”. Cette déclaration est difficile à concilier avec un mémorandum présidentiel que M. Biden a récemment publié : “La politique de mon administration est de prendre des décisions fondées sur des preuves et guidées par les meilleures données scientifiques disponibles.” Or l’allégation de “racisme systémique dans les forces de l’ordre” défie les meilleures sciences et données disponibles.
Dans un rapport publié quelques jours avant l’investiture de M. Biden, le Bureau des statistiques du ministère de la Justice [BJS] a examiné si les personnes de races différentes étaient arrêtées à un taux disproportionné par rapport à leur implication dans un crime. Le rapport a conclu qu’il n’y avait pas au niveau racial de différence statistiquement significative entre la probabilité que des personnes commettent des crimes violents sérieux et la probabilité qu’elles soient arrêtées. En d’autres termes, les données suggèrent que les officiers de police et les adjoints du shérif se concentrent sur les actions des criminels, et non sur leur race.
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Le rapport du BJS n’a pas pris au mot les policiers pour savoir qui commettait les crimes. Il s’est appuyé sur les témoignages des victimes […]
Le NCVS, qui date de l’administration Nixon, est la plus grande enquête sur la criminalité du pays. Ses résultats sont basés sur environ 250 000 entretiens annuels avec des résidents américains, à qui l’on demande s’ils ont été victimes d’un crime au cours des six derniers mois. En outre, le NCVS recueille des données sur les personnes qui commettent des crimes – selon les victimes – fournissant ainsi une source indépendante de données ne dépendant pas des dossiers de la police.
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