Article rédigé par Le Figaro, le 17 janvier 2021
Source [Le Figaro] Au PS, les lobbys LGBT, féministes et antiracistes sont les nouveaux faiseurs de rois. On est loin du Parti socialiste d’antan.
Elle ne se rase pas chaque matin, mais y pense de plus en plus. Si l’on en croit la chronique médiatique, Anne Hidalgo serait tentée par une aventure élyséenne. La ville de Paris ne lui suffit plus ; la France lui tend les bras. En tout cas, c’est ce que murmurent ses amis et affidés. L’ennui, pour eux, c’est qu’elle n’est pas la seule. Rien que chez ses acolytes du Parti socialiste, ils sont nombreux sur la ligne de départ, de l’ancien président François Hollande lui-même, jusqu’à Arnaud Montebourg, en passant par Christiane Taubira, ou même Laurent Joffrin, ancien directeur de Libération.
Tous font le même calcul: Emmanuel Macron avait été élu par une majorité d’électeurs venus de la gauche. Mais ceux-ci l’ont abandonné en grande partie ; ils ont été remplacés lors des européennes par un électorat venu du centre droit, qui a été effrayé par les «gilets jaunes», et que la répression policière implacable a rassuré. Reste donc un électorat en déshérence qui a plébiscité les Verts lors des municipales, mais qui n’est pas marié exclusivement à la mouvance écologiste. D’où les rêves de grandeur d’Anne Hidalgo qui, à Paris, a cannibalisé à son profit l’écologie politique. D’où les positions écologiques de tous les présidentiables socialistes, jusqu’à Jean-Luc Mélenchon, à la grande fureur du papabile Vert du jour, Yannick Jadot, qui se voit concurrencé sur son terrain de jeu.
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17/01/2021 07:00