Article rédigé par Constance Prazel, le 15 janvier 2021
Dimanche, malgré les énièmes annonces délétères du gouvernement destinées à hypothétiquement lutter contre le virus, mais surtout à contraindre toujours plus les Français, nous participerons à la Marche pour la Vie.
En ce début d’année 2021, la Vie a furieusement besoin qu’on la défende. L’année qui vient de s’écouler aura été le théâtre d’offensives gouvernementales d’une violence extraordinaire contre la vie sous toutes ses formes, avec une accélération terrible de l’agenda, à la faveur des tristes opportunités permises par la pandémie.
Avec les confinements à répétition et la surcharge hospitalière, l’accès aux soins serait rendu plus difficile ? Qu’à cela ne tienne, il suffit d’allonger le délai de recours à une IVG médicamenteuse, puis de déposer un projet de loi visant à passer le délai pour les avortements chirurgicaux de 12 à 14 semaines. Les prétendues mesures d’urgence qui deviennent pérennes et structurelles : nous ne connaissons que trop bien cette logique impitoyable. Mais le cortège des décisions porteuses de mort ne s’arrête pas là, avec l’extension des possibilités pour les sages-femmes de pratiquer des avortements, ou le renforcement des IMG à pratiquer pour cause de détresse « psychosociale », sans même parler de toutes les folies contenues dans le projet de loi de bioéthique.
Nos élus ont la bouche pleine de formules creuses pour combattre la pandémie ou défendre la planète, mais commettent, de manière active et avec une bonne conscience rare, tous les attentats possibles à la vie humaine. D’autres préfèrent s’abstenir, ou baisser la tête avec un silence gêné, pour finir par se noyer dans leur respectabilité.
Tout cela s’inscrit dans un contexte plus global de combat contre la vie, qui dépasse largement les frontières de notre pays. Il faut avoir conscience que les élections américaines et la victoire de Joe Biden vont constituer un formidable encouragement à ces dérives dramatiques. Pendant son mandat, Donald Trump avait activement lutté contre la culture de mort, en diminuant de manière décisive, notamment, les financements publics au Planning familial, ou aux organismes internationaux favorables à l’avortement. Cette page se tourne, et une dynamique inverse va s’enclencher : Joe Biden a ainsi annoncé, par exemple, la reprise du financement du FNUAP, le fonds des Nations-Unies pour la population, qui se donne pour objectif d’en « faire plus pour promouvoir l’avortement. »
Dans le contexte actuel, nous n’avons jamais eu autant besoin de croire en la vie. C’est pour toutes ces raisons qu’il est nécessaire de maintenir une pression constante et d’occuper l’espace public. Il y a quelques semaines, le collège des gynécologues-obstétriciens se prononçait contre le prolongement de 12 à 14 semaines du délai légal pour avorter. Nous ne sommes pas les seuls, il ne doit pas s’agir du combat d’un petit milieu sociologique. Ce soir, en amont de la mobilisation de dimanche, nous proposons une nouvelle projection du film américain Unplanned, destiné à montrer sans fards la terrible réalité de l’avortement pour mieux stimuler la résistance. Dimanche, Liberté politique et Stop au porno, partenaires de la Marche pour la Vie, seront toutes deux présentes au village des associations du Trocadéro. Nous vous y attendons, nombreux !
Constance Prazel
Déléguée générale de Liberté politique
Retrouvez toutes les informations sur la Marche pour la vie sur le site officiel : https://enmarchepourlavie.fr/