Article rédigé par Causeur, le 09 décembre 2020
Source [Causeur] Si, au lieu de se précipiter pour répéter les mêmes mesures qu’en mars et début novembre, les pouvoirs publics cherchaient à évaluer le coût catastrophique de leur autoritarisme sanitaire ?
« Le niveau des contaminations par jour ne baisse plus ». Le constat du directeur général de la santé Jérôme Salomon, qui s’exprimait en conférence publique ce lundi, est sans appel. Pour déconfiner, Emmanuel Macron avait fixé le 24 novembre dernier une limite de 5000 cas Covid par jour à atteindre avant le 15 décembre. Nous en sommes loin, le nombre de cas stagnant à environ 10 000 par jour.
La situation dégradée n’est pas propre à la France, l’intensité de la pandémie s’observant dans tout l’hémisphère nord, observe Jérôme Salomon. Si le monde entier serre la vis sanitaire, la France doit donc en faire autant, selon le gouvernement.
L’arrivée des vaccins ne change pas la situation pour les décideurs politiques. Olivier Véran avait prévenu : même avec la mise en place progressive de la vaccination à partir de fin décembre, les mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire ne devraient pas changer essentiellement. Les masques et les gestes barrière devront continuer à être respectés, et désormais, c’est l’ensemble des mesures exceptionnelles liées au confinement qui risque fort de se pérenniser encore pendant des mois.
Certains professionnels de santé se font même plus pessimistes. La Covid-19 ne ferait qu’annoncer une nouvelle situation de fait, qui travaille la société occidentale depuis des années. Il faudrait désormais vivre avec le risque épidémique et adapter son comportement en conséquence. Et donc faire une croix définitive sur le monde d’avant. Le pire est devant nous, à condition de laisser les mains libres à un État bureaucratique qui prétend monopoliser la parole et l’action collective contre la crise sanitaire.
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