Article rédigé par Le Figaro, le 04 décembre 2020
Source [Le Figaro] Plusieurs lieutenants de Nicolas Dupont-Aignan lui tournent le dos pour se structurer en pôle «gaulliste souverainiste» allié au RN.
À Debout la France, les portes n’en finissent plus de claquer. Au point de couvrir la voix, désormais bien isolée, de son président, Nicolas Dupont-Aignan. La rupture de ban de son ancien bras droit, Jean-Philippe Tanguy, la semaine dernière dans une interview au Figaro , semble avoir ouvert une brèche, par laquelle ne cesse de s’échapper cadres et responsables du mouvement. Critiquant les «nombreux revirements stratégiques» du leader souverainiste, son refus de saisir la main tendue par Marine Le Pen après l’avoir soutenue en 2017, pas moins de soixante cadres de Debout la France - dont une dizaine de secrétaires départementaux comme autant de membres du bureau national - se sont inscrits ces dix derniers jours dans les pas de Tanguy, en rompant avec le candidat à la présidentielle.
Sur les réseaux sociaux, la vice-présidente du mouvement, Anne-Sophie Frigout, le directeur de la communication, Alexandre Loubet, ou encore l’ancien directeur de campagne et responsable des parrainages, Thomas Ménagé, ont ainsi publiquement annoncé s’associer à l’initiative de l’ancien porte-parole de Debout la France.
«J’ai lancé un cri d’alerte, témoigne Jean-Philippe Tanguy. Son écho démontre qu’il existe bien un pôle gaulliste souverainiste qui souhaite participer à une coalition avec le Rassemblement national. Tant lors des prochaines élections locales, où nous pouvons gagner des départements et des régions, qu’à la présidentielle, afin d’aider Marine Le Pen à l’emporter.»
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