Article rédigé par Huffingtonpost, le 28 octobre 2020
Source [Huffingtonpost] Alors que 70% des lits de réanimation sont désormais occupés par des patients atteints du Covid-19.
Alors qu’un peu partout en France, lla deuxième vague de l’épidémie de coronavirus frappe fort, les services hospitaliers tentent de parer au plus pressé. En Île-de-France, dès ce vendredi 30 octobre, des déprogrammations massives seront engagées. Etablissements privés comme publics sont invités à annuler “toutes les activités chirurgicales (y compris ambulatoires) et médicales dès lors qu’elles sont consommatrices de ressources humaines qui pourraient être utilement affectées dans les services de soins critiques et de médecine Covid”.
Comme le précise Le Monde, cela représente une déprogrammation de 80% des activités non urgentes. Un seuil qui correspond à celui de la première vague du printemps. Cette décision s’explique notamment par la situation particulièrement alarmante en Île-de-France alors que 70% des lits de réanimation sont désormais occupés par des patients atteints du Covid-19, soit 800 au total.
Avec cette déprogrammation, explique le directeur de l’ARS IDF, Aurélien Rousseau, dans Le Monde, il y a bon espoir de pouvoir augmenter la capacité d’accueil en réanimation à 1775 lits d’ici le 3 novembre. Le maximum car après, “il n’y a pas de réserve”, prévient-il. Le 22 octobre déjà, le chef de service réanimation de l’hôpital Lariboisière, Bruno Mégarbane, mettait en garde: “L’ensemble des services de réanimation en Île-de-France est totalement saturé”.
Cette situation alarmante n’est pas limitée à la région parisienne: à Lille , Grenoble, Lyon, Saint-Etienne, et dans le Grand Est, les ARS ont déclenché le plan blanc face à l’afflux de malades du coronavirus. Dans le Grand Est, cette demande, adressée en fin de semaine dernière aux établissements, est justifiée par la “situation sanitaire exceptionnelle”. “Il se passe quelque chose de grave actuellement”, a déclaré le docteur Nicolas Lefebvre, chef du service d’infectiologie au CHRU de Strasbourg, au cours d’une conférence de presse. “Nous sommes assez inquiets quand on voit le mur que nous allons affronter dans les semaines à venir”.
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