Article rédigé par Sputnik news, le 23 octobre 2020
Source [Sputik news] Ce jeudi 22 octobre, Jean-Michel Blanquer a dénoncé les «ravages de l’islamo-gauchisme» en France. Mais qui sont les «complices intellectuels du crime» que le ministre de l’Éducation nationale pointe du doigt, près d’une semaine après l’attentat de Conflans? Éclairage avec Najwa El Haïté, adjointe au maire d’Évry et docteure en droit public.
Emmanuel Macron s’est voulu grave et à la hauteur des enjeux, mercredi 21 octobre en conseil des ministres. «Le combat que nous menons est sécuritaire, éducatif et culturel. Il sera long. Mais nous n’avons pas fini de terroriser l’islamisme», a-t-il lancé, avant d’enjoindre chaque membre du gouvernement à «être très actif dans son domaine.»
Jean-Michel Blanquer a, semble-t-il, accusé réception du message, ce jeudi 22 octobre sur Europe 1. Moins d’une semaine après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’Éducation nationale a ainsi dénoncé l’idéologie qui favorise le passage à l’acte.
«Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages. Il fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF cède à ce type de choses, il fait des ravages quand dans les rangs de la France insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mène au pire», dénonce Jean-Michel Blanquer.
C’est la deuxième fois en quelques jours que le terme d’«islamo-gauchisme» est utilisé par un ministre. Et la deuxième fois également que La France insoumise est nommément visée. Le 6 octobre dernier, à l’Assemblée nationale, Gérald Darmanin avait ainsi vertement répondu à Alexis Corbière, député LFI de Seine–Saint-Denis, qui accusait l’exécutif de faire de l’islam une «question obsessionnelle». «Je ne m’explique pas qu’un parti comme le vôtre, qui a dénoncé pendant longtemps l’opium du peuple, soit désormais lié avec un islamo-gauchisme qui détruit la République», avait ainsi lancé le ministre de l’Intérieur.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici