Article rédigé par Valeurs actuelles, le 22 octobre 2020
Source [Valeurs actuelles] Quelques heures avant l'attentat terroriste, la LDH envoyait une pétition en ce sens à plusieurs associations.
Dramatiquement, l'actualité a eu raison de leur projet idéologique : Le Canard enchaîné révèle, mercredi 21 octobre, que la Ligue des droits de l'homme a tenté de faire annuler le projet de loi sur les « séparatismes », qui doit être présenté le 9 décembre prochain en conseil des ministres.
Le 16 octobre, le jour même ou Samuel Paty est décapité à Conflans-Sainte-Honorine, l'association envoie un mail à la CGT, au Syndicat de la magistrature, au Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et « à quelques associations humanitaires », précise l'hebdomadaire. Dans le message, figure une pétition qui réclame le retrait d' « un projet qui ne recèle que dangers et divisions sans apporter de réponses utiles ».
« Prétendre commander l'ordre et la sécurité à celles et ceux que l'on a mis de côté et plongés dans le désordre d'une vie sans avenir, c'est s'exposer à la pire des révoltes, le cri de celles et ceux qui n'ont rien à perdre et donc rien à construire dans le cadre de la République », explique le texte, envoyé quelques heures avant l'attentat terroriste. Et d'ajouter, à propos du projet de loi : « C'est le risque que prend le président de la République en faisant d'une partie de la population, celle de culture et de confession musulmane ou perçue comme telle, les potentiels porteurs des pires dérives allant jusqu'aux plus mortifères d'entre elles. » Un texte qui, selon le palmipède, aurait été signé promptement par les associations et organisations ciblées. Mais l’annonce de la mort de Samuel Paty aux mains d’un réfugié russe d’origine tchétchène change la donne. Finalement, selon Le Canard enchaîné, la pétition semble avoir été abandonnée.
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