Article rédigé par Le Salon Beige, le 01 octobre 2020
Source [Le Salon Beige] Cela se passe sur une radio publique (qui se plaint par ailleurs de prises de parole de droite trop nombreuses ailleurs) sans que personne ne s’émeuve. Imaginez que Marion Maréchal ou Eric Zemmour ait dit à peu près la même chose. On crierait au retour des heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire.
“(…) dans la matinale de France Inter présentée par Léa Salamé, c’était bien une figure de la gauche radicale qui a pu développer sa pensée dans un long monologue.
« Le but de la gauche, c’est de produire des fractures, je suis contre le paradigme du débat, de la discussion et je l’assume […] Je pense que nous perdons notre temps dans des chaînes d’info à débattre avec des gens inconvaincables et que nous ratifions la possibilité qu’ils fassent partie de l’espace du débat. La politique est de l’ordre de l’antagonisme », glisse-t-il dans un premier temps. Avant d’aller encore plus loin dans son argumentaire : « Il faut reproduire un certain nombre de censures dans l’espace public pour rétablir un espace où les oppositions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes », lance Geoffroy de Lagasnerie devant une Léa Salamé quelque peu interloquée.
« Ça veut dire quoi rétablir une forme de censure dans l’espace public ? », lui demande-t-elle alors. « Ça veut dire […] Plus qu’à la censure, je suis plutôt favorable à une forme de mépris que la gauche doit avoir pour les opinions de droite », continue-t-il sans sourciller « On se met à être contaminés dans nos espaces de gauche par ces prises de parole complètement délirantes plutôt que les laisser tranquille dans leur coin, dans leur silence, les mépriser, les renvoyer à leur insignifiance » (…) [Le thème de la contamination est visiblement à la mode pour la gauche intolérante, NDPC]
Dans la foulée, Geoffroy de Lagasnerie a déploré que l’« on sacralise deux choses : le travail et la famille. Quand vous faites régner une politique qui, au nom de la santé, s’appelle Travail Famille Patrie, vous rentrez dans un mood pas très sympathique », dit-il, ajoutant que « les gens de sa génération » vivent « depuis 40 ans sous la droite et on en peut plus » (…)
La bonne nouvelle, c’est que sommes dirigés par la droite depuis 40 ans. Cela nous avait malheureusement échappé…
La mauvaise nouvelle, c’est que les adeptes du goulag sont toujours bien présents.