Article rédigé par Sputnik news, le 23 septembre 2020
Source [Sputnik news] Les leaders de l'UE n'ont pas réussi à adopter des sanctions à l'encontre de la Biélorussie, a constaté Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne.
Les États membres ne sont pas parvenus à s'entendre sur la nécessité d'intervenir en urgence pour mettre un terme à la répression menée en Biélorussie, a déclaré Josep Borrell, cité par l'AFP.
«Il n'a pas été possible de trancher aujourd'hui, car il faut l'unanimité et elle n'a pas été réunie», a expliqué le chef de la diplomatie européenne à l'issue d'une réunion avec les ministres des affaires étrangères des 27.Il revient désormais aux dirigeants européens de trancher la question lors de leur sommet de jeudi et vendredi, a indiqué M.Borrell. «Les chefs d’État et de gouvernement vont devoir donner des orientations pour permettre une décision lors de la prochaine réunion des ministres» le 12 octobre, a-t-il précisé.
«Nous devons adopter des sanctions. J'en fais un engagement personnel. Si nous ne parvenons pas à le faire, alors la crédibilité de l'UE sera mise à mal», a-t-il estimé.
Des manifestations ont débuté en Biélorussie après la présidentielle du 9 août remportée par Alexandre Loukachenko. Selon la Commission électorale centrale, le Président en exercice a recueilli 80,1% des voix. Toutefois, l’opposition estime que la victoire revient à sa principale rivale, Svetlana Tikhanovskaïa, qui en compte 10,8%.
Les premiers jours suivant l’élection, les forces de l’ordre ont utilisé des canons à eau, des grenades assourdissantes, du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc pour disperser les foules.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
23/09/2020 06:00