Article rédigé par Huffpost, le 31 juillet 2020
Source [Huffpost] Porté par l'élu RN Sébastien Chenu, ce texte vise les élus écolos qui ont adopté l'écriture inclusive après leur victoire aux municipales.
Ce mardi 28 juillet, une proposition de loi “visant à interdire l’usage de l’écriture inclusive par toute personne morale ou privée bénéficiant d’une subvention publique” et portée par le député RN Sébastien Chenu a été enregistrée à l’Assemblée nationale.
Parmi les signataires de cette proposition figurent Marine Le Pen ou encore Emmanuelle Ménard, laquelle s’était déjà élevée contre des enseignants qui appelaient à adopter ce type d’écriture. On y trouve également les ex-marcheurs Agnès Thill et Joachim Son Forget. Depuis son virage trash, ce dernier s’était notamment affiché en compagnie de Marion Maréchal.
“Si l’égalité entre les femmes et les hommes est un objectif qui doit être défendu de manière résolue, ce n’est pas en incluant dans la langue une visibilité accrue du féminin jusqu’à la rendre désunie, créant une confusion qui confine à l’illisibilité, que l’objectif sera atteint”, peut-on lire dans l’exposé des motifs de ce texte, qui fait référence à la déclaration de l’Académie française d’octobre 2017 considérant que l’écriture inclusive représentait un “péril mortel” pour la langue française.
Auprès du HuffPost ce jeudi 30 juillet, Sébastien Chenu explique avoir pris cette initiative “en réaction aux élus Verts, comme le maire de Lyon, qui ont pris la décision grotesque de mettre en place l’écriture inclusive dès leur arrivée”. Des élus que le député du Nord avait précédemment qualifiés de “dingues” dans les médias.
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