L’Italie va partir, cela sent la fin de l’Europe, les amis !
Article rédigé par Riposte laïque, le 27 mars 2020 L’Italie va partir, cela sent la fin de l’Europe, les amis !

Source [Riposte laïque] Avant-hier j’écrivais un article en affirmant que jamais les Italiens ne nous pardonneraient notre traîtrise et que j’avais honte d’être française.
Je pensais en l’écrivant aux appels de détresse lancés sur les réseaux par le personnel médical italien à bout de souffle.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-nous-sommes-a-bout-de-forces-le-cri-de-detresse-d-une-urgentiste-en-italie-face-a-l-epidemie-de-coronavirus_3861825.html

Le 10 mars, depuis l’hôpital de Crémone, dans le nord de l’Italie, l’urgentiste Francesca Mangiatordi appelait à l’aide l’Europe, en direct, sur la chaîne de télévision nationale Rai : « Aidez-nous car nous sommes à bout de forces, autant physiques que mentales ».

Réponse française : rien, sinon le dédain insupportable de Sibeth N’Diaye.

Aujourd’hui les Italiens ne poussent plus des cris de désespoir mais de colère. Une vidéo circule sur les réseaux. C’est la rage d’une Italienne qui s’en prend à nos dirigeants occidentaux et leur ferme la porte au nez.
L’Italexit n’est pas loin. Voici la traduction de cette accusation qui devrait faire rougir nos dirigeants jusqu’aux oreilles, si toutefois ils avaient la moindre pudeur, ce dont hélas ils sont totalement dépourvus.

«  Merci cher Macron,

chère Madame Merkel,

Merci de nous avoir abandonnés dans les moments de besoin, merci de n’avoir pu obtenir de vous de simples masques et d’autres éléments pour combattre la diffusion du virus. Nous vous les aurions payés, vous savez !

Nous sommes les Italiens, ceux qui sont sales, indisciplinés, bouffons, folkloriques, pauvres et tant de fois mafieux. Mais nous sommes aussi ceux qui vous ont construit les routes, les écoles, qui vous ont enseigné l’alphabet que vous utilisez, expliqué les lois, les droits, l’organisation de l’État et la création du droit. C’est nous les Italiens les auteurs des œuvres qui remplissent vos musées, des textes que vous étudiez, des inventions que vous utilisez. Ceux qui avec d’énormes sacrifices se trouvent à devoir conserver et à gérer plus de 70 % du patrimoine culturel et artistique mondial vous demandant un prix dérisoire pour l’accès aux musées. C’est nous les Italiens qui vous avons offert l’art et la culture. Sur quoi se basent notre et votre civilisation. Le maximum de l’expression de la beauté, de l’harmonie, de l’équilibre que l’être humain a jamais atteint.

C’est nous, les Italiens, qui vous avons offert la civilisation que vous avez ensuite abattue, entraînant le monde dans le Moyen Âge. Et puis après  nous être relevés et avoir ressuscité, nous avons encore offert au monde un renouveau de l’art, la géographie, l’économie, l’instruction. C’est nous les Italiens, ceux qui ont créé le parmesan, la mozzarelle, le jambon de Parme, la mortadelle, le salami, les raviolis, les tortellini, les glaces, les lasagnes, la pizza,etc. etc. Ceux qui ont porté en France les vignes, ceux qui vous ont enseigné à faire le vin, les alcools distillés. Ceux qui chaque année combattent vos tentatives de copies illicites de nos produits, de nos marques, de notre style, de notre mode.

Vous aussi, Monsieur Trump et vous, Monsieur Johnson, merci de nous avoir avant tout isolés au lieu de nous aider. Nous vous rappelons, Monsieur Trump, que sans un Italien (allusion à Americo Vespucci) vous seriez sur une terre affamée (allusion à l’épouvante famine en Irlande dans la 2e moitié du XIXe siècle) et non en Amérique à faire le richard. Et vous n’auriez même pas eu de patates à manger sans un Italien téméraire qui a navigué vers l’inconnu.

À vous Monsieur Johnson, je rappelle que la fortune de votre nation se fonde sur le drapeau que nous avons concédé à vos navires pour leur éviter d’etre attaqués par les pirates : la croix de saint Georges, concédée par la République de Gênes, qui vous a évité d’être balayés par les Sarrasins. On vous a enseigné la navigation et vous l’avez bien mise en œuvre.

Quand vous téléphonez, pensez à Meucci.

Quand vous regardez la télévision ou écoutez la radio, pensez à Marconi.

Quand vous utilisez l’électricité sans compter, pensez que cela n’aurait pu être possible sans Fermi.

Nous, Italiens, avons inventé les banques, les Universités, (note : la 1re est celle de Bologne dès le XIIe siècle), la prospective, l’architecture, l’ingénierie, l’astrophysique, le calendrier, la musique.

Ils étaient italiens, Christophe Colomb, Marco Polo ou Léonard de Vinci. Michel-Ange, Bernini, le Titien, Raphaël, Provelesco, Galilée, César, Octrave, Vespasien, Aurélien, Dante, et je pourrais continuer des heures ainsi.

Toi, tu devrais baisser la tête et prendre conscience que l’origine de la civilisation occidentale est ici. Si on vous demande de l’aide, vous devriez courir. Parce que si vous traînez encore le monde dans le Moyen Âge, je ne sais pas si on pourra encore faire renaître la civilisation.

Si néanmoins cela ne vous intéresse pas, alors restez dans votre médiocrité. Restez à admirer des tonnes de fer emboulonnées et quand vous visitez les œuvres dans les musées, s’il vous plaît, ne regardez pas les œuvres italiennes, vous finirez votre visite plus vite.

Vous pourrez ainsi aller visiter une usine de voitures, Diesel si cela vous chante. Allez visiter ce que vous estimez beau mais ne sont que de banales villes. Ou alors allez voir les imitations de Venise, Florence, Rome, mais évitez de venir visiter le plus beau pays du monde vu que vous nous avez plantés dans le dos. Nous n’accueillerons à bras ouverts que ceux qui nous ont aidés dans le besoin.
Nous ouvrirons nos cités uniques au monde, Rome, Venise, Florence, Naples, Bologne, Milan, Sissi, Sienne, Turin, Palerme, Agrigente, Cremone, Mantoue, Ferrare, le Mont Ferat, les Dolomites, la Sicile, la Sardaigne.

Vous avez détruit la pauvre Grèce avec vos finances, vous avez même essayé avec l’Italie mais vous n’avez pas réussi.
Maintenant, vous avez peut-être pensé porter le coup final.
Mais dans votre égoïsme, vous n’avez pas pensé que le virus passe les frontières et touchera le monde entier en même temps que nous, même vous.
Si vous nous aviez aidés hier dans notre tentative de freiner l’épidémie, au lieu de vous offenser et de nous dénigrer, aujourd’hui vous ne pleureriez peut-être pas vos morts. Votre égoïsme a donné la mesure. Merci encore ».