Article rédigé par RT France, le 03 mars 2020
Source [RT France] A la recherche d'un appui occidental dans le cadre de ses opérations militaires dans le nord-ouest de la Syrie, le chef d'Etat turc a actionné le levier des flux migratoires vers l'Europe. La situation donne lieu à un contexte explosif.
La Turquie a annoncé le 28 février l'ouverture de ses frontières avec l'Europe, poussant plusieurs milliers de migrants à se déplacer vers la Grèce. «Depuis que nous avons ouvert nos frontières, le nombre de ceux qui se sont dirigés vers l'Europe a atteint les centaines de milliers.
Bientôt, ce nombre s'exprimera en millions», a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan le 2 mars. «Chiffres largement surévalués par rapport à la réalité observée sur le terrain», précise l'AFP qui cite le comptage du 29 février de l'ONU, s'élevant à 13 000 personnes. De son côté, la Grèce a annoncé que 1 300 demandeurs d'asile avaient déjà réussi à gagner les îles Egéennes le 1er et le 2 mars.
Dans ce contexte, le chef de l’Etat français a toutefois souhaité exprimé sur Twitter la «pleine solidarité» de la France à l'égard de la Grèce et la Bulgarie, les deux pays partageant une frontière terrestre avec la Turquie sur son flan ouest. La situation est alarmante pour les chancelleries européennes qui redoutent un phénomène migratoire semblable à celui de 2015. Celui-ci avait notamment été facilité par la politique d'immigration de masse et d'accueil illimité de réfugiés alors promue par Angela Merkel, avec son lot de conséquences sociales, économiques et politiques en Allemagne et dans d'autres pays européens.
En tout état de cause, le phénomène donne lieu à des scènes impressionnantes à la frontière turco-grecque, où des milliers de migrants continuent d'affluer, en dépit des mesures musclées prises par Athènes pour faire face à la situation.
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