Article rédigé par francetvinfo.fr, le 24 février 2020
Le maire sortant de Lyon, Gérard Collomb, a présenté ce jeudi 20 février, ses têtes de listes à la fois pour les élections métropolitaines, dont il brigue la présidence, et pour les élections municipales où il a adoubé son poulain, l’ancien gymnaste Yann Cucherat.
Le rendez-vous est donné en fin de matinée ce jeudi 20 février au Roof 52, à la confluence, à Lyon. Dans une petite salle surchauffée, ils sont tous là, les têtes de listes, les colistiers, les soutiens de la campagne. Gérard Collomb et Yann Cucherat entrent sous les applaudissements. Un long clip présente chaque tête de liste, circonscription par circonscription, puis arrondissement par arrondissement. Comme pour faire oublier l’âge du capitaine (Gérard Collomb a bientôt 73 ans, il est aux commandes de la ville depuis 19 ans) on nous explique que les listes sont complètement renouvelées (à 81% pour les métropolitaines comme pour les municipales), et que la moyenne d’âge des candidats est en dessous de 50 ans.
Gérard Collomb est immuable. Sur chaque photo de campagne, à côté de chaque candidat, Gérard Collomb pose. Cette campagne, c’est la sienne. Yann Cucherat prend la parole, très brièvement. Et s’efface rapidement devant son mentor. Le ton est véhément, et les cibles désignées, sans être citées : les écologistes et son successeur à la présidence de la Métropole, David Kimelfeld.
Et si on en doutait, le sujet de clivage de cette campagne, c’est "l’anneau des sciences" autrement dit le bouclage du périphérique lyonnais. Exercice d’équilibriste pour Gérard Collomb : comment convaincre de sa fibre écologiste tout en promouvant un axe routier? Le discours est rodé : "Nous ne pouvons pas poser les problèmes de manière simpliste. Nous sommes en train de passer à des véhicules électriques puis à l’hydrogène." Pour Gérard Collomb, les voitures finiront par ne plus polluer, donc le problème de la qualité de l’air se résoudra tout seul. Et en attendant, il estime qu’il faut écarter les voitures du centre-ville grâce à ce périphérique, qui enverra le trafic de transit sur les axes de contournement. "Avoir 115 000 véhicules par jour sous Fourvière, ça n’est pas une bonne chose."
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