Article rédigé par Le Figaro, le 13 février 2020
Source [Le Figaro] Deux mesures du nouveau premier ministre britannique ont retenu l’attention de notre chroniqueur: la dépénalisation du non-paiement de la redevance publique et le renforcement de la justice pour les auteurs d’actes terroristes.
Il fait peu de doute que le nouveau premier ministre britannique Boris Johnson doit être classé dans la catégorie politique des «populistes», selon la terminologie en vigueur, et au regard des paramètres en application. Langage direct, et libre de toute phraséologie ou d’évitements politiquement corrects. Regard décomplexé envers l’immigration et l’islam. Défense de l’État-nation occidental. Amitié par voie de conséquence à l’égard de l’Amérique conservatrice et d’Israël. Et enfin, et peut-être surtout, compassion active pour les classes populaires éprouvées socialement et culturellement par le mondialisme chic et xénophile sans frontières. Ce qui fait sans doute l’originalité prometteuse du populisme façon «Bojo» et dans notre esprit sa supériorité, c’est qu’il est mieux coiffé qu’un Trump et plus distingué et cultivé qu’un Bolsonaro.
Il n’est effectivement pas obligatoire de faire des cadeaux à l’adversaire multiculturaliste gauchisant en s’obligeant à la caricature, l’outrance ou la vulgarité pour se faire apprécier.
Il va sans dire néanmoins ici que le terme populiste, dans cette acception, serait plutôt un compliment qu’une insulte.
C’est dans ce cadre intéressant et pourquoi pas salvateur, que Boris Johnson et ses amis viennent de faire deux propositions qu’il convient d’examiner dans un contexte hexagonal.
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