Article rédigé par Liberté politique, le 26 décembre 2019
Un ancien scout se souvient des grands jeux. A 40 ans, il réalise ce que le scoutisme lui a donné : une bonne humeur remarquable, une franchise reconnue ou une ordination au service du Seigneur. Beaucoup d’employeurs sont avides de gens formés par le mouvement. Mine de rien, la méthode est un trésor culturel.
Des « anciens » ont l’élégance de donner en retour, d’autre une nostalgie pour les romans "Signe de Piste". Certains, deviennent chefs de groupes et de troupe. Le don est immense et tous leurs doivent à nouveau. Mais que diraient-ils si leur action touchait non pas quarante mais trois millions de jeunes ? Que penseraient-ils de participer à un grand film proposant de monter les couleurs du scoutisme à l’échelle du globe ? C’est ce qu’ambitionne de faire le filmPromesse.
Un psychologue confirme le bien du scoutisme
Aux USA, un psychologue lu par les éducateurs chrétiens, a publié "Garçons à la dérive". Docteur Leonard Sax y analyse la « dé-masculinisation » des adolescents. Les jeux vidéo, l’aversion pour le risque, une école plus adaptée aux filles et la culture anti-héros semblent court-circuiter le développement masculin.
Le plus intéressant est que les solutions préconisées ressemblent au scoutisme : classes de garçons, apprentissage à travers l’activité physique, exposition à la réalité par la vie en nature et rite de passage. Selon lui, les petits et les grands scouts ont donc tout gagné !
Pendant ce temps, côté culture, le scoutisme est encore porté en dérision. Dans les films, le scout continue à être dépeint comme un benêt, le chef un obsédé et les activités dangereuses. Le show business s’acharne sur sa lancée des années soixante. Pourtant, les dangers sont tout aussi communs sinon pires dans les agences de mannequins, le milieu du sport et les cours d’école (harcèlements, abus, drogue et suicides).
Ode à l’aventure
Changement de cap : entre Louisiane et Provence, se prépare un film fiction qui mettra en valeur le scoutisme. Mieux encore, la production aura une fibre Catholique. Attention, Promesse (titre de travail) ne sera pas une œuvre sur le scoutisme. Ce sera une œuvre mettant en valeur des scouts ; une ode à l’aventure, la camaraderie et la vie sur terre en vue du ciel.
Par scoutisme sera entendu celui qui applique la méthode de ses fondateurs pour la France : Baden-Powell et le Père Sevin. Une méthode qui inclut la patrouille de 6 enfants de 12 à 16 ans et un chef en quasi-autogestion, l’immersion vigoureuse en nature et la Promesse à « servir de son mieux l’Église, son pays et son prochain avec la Grâce de Dieu ».
La fiction développera ce thème cher au général Baden-Powell : « … la seule discipline qui dure est celle qui vient de l’intérieur. … On apprend à l’enfant ce que c’est que l’honneur, ce qu’est la conscience. Après quoi, on lui fait un point d’honneur de faire tous ses efforts pour accomplir ce que sa conscience lui indique ». Scoutingtoward Reconstruction.
Apprendre à être figurant
Actuellement,Promesse est en écriture de script, en exploration de lieux de tournage (le rôle premier ira à un garçon de Louisiane se liant d’amitié avec une patrouille Alpine) et en phase de financement avec ceux qui voient là un brasier à mettre sur la montagne. Un mini-pilot sera filmé l’été prochain après avoir visité des camps scouts où le réalisateur aura été invité. Des scouts rencontrés sont entrainés à l’acting. Promesse voudra être un film du peuple scout.
Daniel Rabourdin, le réalisateur, a déjà livré La Rébellion cachée sur la guerre de Vendée. Le docufilm fut récompensé par le Festival International de Houston. Rabourdin fut producteur 18 ans dans la télévision de Mère Angelica en Alabama.
A travers Promesse, il voit aussi l’occasion de prendre part à une renaissance d’un cinéma Français Chrétien. Des journées de formation à l’écriture et la figuration en films sont prévues pour l’automne 2020.
Pour passer à l’action en tant que mécène, troupe scoute ou « ambassadeur » : https://fr.ulule.com/promesse-film-daventure/