Article rédigé par Valeurs actuelles, le 03 décembre 2019
En ce début de XXIème siècle, ce n'est plus au péril turc qu'est exposée la capitale de l'Autriche mais à un autre type d'envahisseur : la culture LGBT, qui s'installe au coeur de la cathédrale Saint-Etienne.
Rien ne va plus entre le pape et ses fidèles, dont certains ne voient pas d’un bon œil ses positions farouchement promigrants. Mais l’immigration n’est pas le seul motif de désaccord entre le souverain pontife et les catholiques. Sa bienveillance envers la communauté LGBT n’est pas forcément bien admise, notamment du côté de l’archevêque italien Carlo Maria Vigano, réputé pour ses positions conservatrices. En août 2018, il avait notamment dénoncé un « lobby gay » au sein de l’Église catholique et accusé le pape d’avoir protégé un prédateur sexuel, rapporte le site tenu par le journaliste spécialisé Edward Pentin, correspondant à Rome pour l'Eternal Word Television Network (EWTN), une chaîne américaine consacrée au catholicisme.
« Provocation homoérotique »
Cette fois-ci, c’est en réaction à un concert pro-LGBT, intitulé « Believe Together » (croire ensemble, en français), tenu samedi 30 novembre dans la cathédrale Saint-Étienne de Vienne, en Autriche, et en présence de la drag queen Conchita Wurst, vainqueur de l’Eurovision 2014, que le prélat a saisi sa plume acérée. Dans un message adressé à Alexander Tschugguel, l’un des fondateurs de l’Institut Boniface, qui œuvre pour la conservation des valeurs catholiques, Mgr Vigano déplore qu’« une fois de plus », la ville de Vienne souffre d’une « autre provocation homoérotique et blasphématoire ».
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