Article rédigé par L'Incorrect, le 25 novembre 2019
Source [L'Incorrect] Même un pays comme la Pologne, où se maintenait un certain ordre moral est désormais frappé par la déferlante pornographique.
Le Parlement européen a voté ce jeudi une résolution « sur la criminalisation de l’éducation sexuelle en Pologne ». Une résolution qui est un magnifique exemple de colonialisme culturel de la part d’une Europe occidentale en pleine dérive libérale-libertaire.
Parmi les injonctions formulées à l’intention de la Pologne par les 471 députés européens qui ont voté pour (soit 72 % des voix exprimées), on trouve une référence aux « normes en matière d’éducation sexuelle en Europe développées par l’Office régional pour l’Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre fédéral allemand d’éducation pour la santé ». Il est reproché à la Pologne de ne pas respecter ces normes et il lui est rappelé que l’éducation sexuelle « représente une partie nécessaire du programme scolaire pour satisfaire aux normes de l’OMS pour que l’Europe éduque et protège les jeunes ».
Or que nous disent ces « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » publiés en 2010 par le Bureau régional de l’OMS et le Centre fédéral allemand d’éducation pour la santé (BZgA) ? Ou plutôt que disent-ils aux « décideurs politiques », aux « autorités compétentes en matière d’éducation et de santé » et aux « spécialistes » censés fournir une éducation sexuelle aux enfants nés sur le sol européen, puisqu’ils se veulent un « cadre de référence » pour tous ces gens-là ?
Exemple :
À la page 38 du document que 471 députés au Parlement européen ont demandé jeudi à la Pologne de mettre en œuvre, dans le tableau concernant les enfants de 0 à 4 ans :
- Colonne « Information – Informer l’enfant sur » : « le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales. »
- Colonne « Compétences – Permettre à l’enfant de » : « devenir conscient de son identité sexuelle, parler des sensations (dés)agréables dans son propre corps, exprimer ses propres besoins, désirs et limites, par exemple en ‘jouant au docteur’ »
Et ce n’est qu’un petit échantillon de ce document qui prévoit, à mesure que les enfants grandissent, de les convaincre que toutes les sexualités se valent et que les préférences sexuelles et l’identité de « genre » peuvent changer plusieurs fois au cours d’une vie, et aussi qu’en cas de grossesse non voulue l’avortement est la solution.
Pour en savoir plus, il suffit de télécharger ce document ici ou bien d’en lire cette description datant de 2013, qui s’appuyait sur la version anglophone de ce même document telle que téléchargée depuis le site du BZgA.
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