-
Liberté politique
-
Actualité
-
Décryptage
-
Refuser la PMA sans père, c'est refuser la déraison
Auteur :RolandHureaux <contact@libertepolitique.com>
Inutiledes’attardersurlesargumentslesplusconnusàl’encontredecettepratique:àladifférencedu« mariagehomosexuel » quiposaitunequestiondeprincipemaisnelésaitdirectementpersonne,laPMAsanspère(qu’ilseraitplusjusted’appeler« inséminationartificielle ») va porterunpréjudicedirectetgraveauxenfantsquienserontissusetquin’aurontaucunpèrederéférenceidentifié :nivivant,nimort,nibiologique,niadoptif.Imaginons lasituationdecesmalheureuxdanslescoursderécréationdontonconnaitlaférocité !
S’yajoutelaquestionducoûtpourlacollectivitédecequinerelèved’aucunenécessitébiologiquemaisd’uncaprice :rappelonsquecetteprocéduresadresseàdesfemmessaines,toutà faitcapablesd’avoirunenfantenfaisantl’amouravecunhomme,nepâtissantdoncd’aucunediscrimination,maisqui,parcequ’ellesrefusent,pourdesraisonsquileursontpropres,généralementidéologiques,cemoyensimple,vontselancerdansdesprocédurescoûteusespourlacollectivité :4000€paressaietilenfautgénéralementplusieursdontilestprévuqu’ilsserontcouvertparlaSécuritésociale,voirelaCMU.Lagrandemajoritéducorpsmédicalestd’ailleurshostileauprojet.
Onpourraitaussiévoquerlerisqued’eugénismesilescandidatssurdouésau« don »despermedevaientsepresserauportillon,cequiestpeuprobable,etsilaporteeugénisten’avaitpasétélargementouverteparl’avortement dit thérapeutiqueoulaPMAàl’usagedecouplesstériles.