Article rédigé par L'Incorrect, le 18 septembre 2019
Source [L'Incorrect] Jean-Paul Garraud est Député (Rassemblement National) représentant la France au Parlement européen. Il est membre de la commission des Libertés civiles, de la Justice et des affaires intérieures. Face à la polémique suscitée par la création d’un poste de commissaire européen à la protection du mode de vie européen, L’Incorrect a souhaité recueillir son analyse.
Pensez-vous que la création d’un poste de commissaire européen à la protection du mode de vie européen soit une bonne chose ?
Pour une fois, nous aurions pu féliciter la Commission européenne si le contenu de ce portefeuille mettait véritablement en œuvre cette protection du mode de vie européen. Malheureusement, à la lecture de la lettre de mission confiée à ce commissaire européen par Ursula von der Leyen, nouvelle présidente de la commission, il n’en n’est rien. Personne ne fait vraiment le lien entre la dénomination du poste et la lettre de mission qui fixe donc le contenu des fonctions. Et là, il y a de quoi s’inquiéter car on se situe dans le droit fil d’une logique immigrationniste.
Comprenez-vous les interrogations de Monsieur Juncker ou de Madame Ndiaye sur l’appellation de ce poste ?
Ils s’inquiètent du lien que ce libellé fait entre immigration, sécurité et mode de vie européen. Ils redoutent en fait que la « diversité » soit remise en cause et que les nouveaux arrivants soient dans l’obligation de s’assimiler à notre mode de vie. Pour eux, et pour tous les idéologues » bien-pensants », fana d’un progressisme béat et d’une mondialisation frénétique, il est impensable de ne pas poursuivre dans cette logique d’ouverture tous azimuts. À la lecture de la lettre de mission, ils n’ont pourtant pas de souci à se faire. C’est fort regrettable. L’immigration débridée a évidemment des conséquences sur le mode de vie des européens à tel point que nombre d’entre-eux ont le sentiment de ne plus être » chez eux ». Des zones entières de nos territoires ont tout simplement été colonisées. Tout le monde admet à présent que l’intégration a échoué mais aucun gouvernant n’en tire les conséquences. La protection du mode de vie européen est pourtant une priorité absolue mais ce ne sont pas ceux qui dirigent l’Union et la commission européenne qui vont se battre pour elle !
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici