L'urgence n'est pas climatique...
Article rédigé par Bruno de Seguins Pazzis, le 26 juillet 2019

Elle est d’ordre cérébral ! Comment pourrait-il en être autrement, lorsque chefs d’Etats et hommes politiques de tout poil se prosternent devant une jeune fille, nommée Greta Thunberg, qui serait autiste et qui prédit, tel un Nostradamus, la fin du monde, qui plus est, pas pour dans quelques siècles, mais pour demain ? 

On accuse certains partis de « jouer avec les peurs ». Mais la demoiselle en question, n’a pas peur, justement, de nous expliquer qu’elle fait des cauchemars la nuit en pensant à la désintégration imminente de notre mère la Planète Terre, et nul ne cherche à la raisonner. On lui pardonne avec une indulgence bien coupable.

A l’évidence, nos contemporains font montre d’une absence de bon sens et d’une prudence élémentaire devant un phénomène (parmi d’autres) dont tout porte à croire qu’il est soigneusement organisé et téléguidé.

Au-delà du bon sens et de la prudence élémentaire, il convient également de s’interroger sur ce qu’il faut bien appeler la paresse intellectuelle, plus encore la torpeur mentale de nos contemporains qui ont sombré en quelques décennies et persévèrent dans l’acédie, considérée par les bénédictins comme un 8ème péché capital. Car il faut être clair. Nos contemporains, qui sont sains de corps et théoriquement d’esprit, disposent de tous les moyens pour s’informer et se documenter sur le supposé réchauffement climatique et l’hypothétique dérèglement climatique. En une demi-heure passée sur la « toile », il leur est déjà possible de récolter suffisamment d’informations pour se dire que le sujet mérite plus de réflexion qu’un acte de foi en une nouvelle religion qu’on veut leur imposer, la religion de la Terre ! Mais sans doute, ces intellectuels, ces bourgeois bobos, cathos ou pas, sont-ils beaucoup plus préoccupés par leurs biens matériels que par le bien commun.   

Combien sommes-nous qui, voyant le président de la République française serrer la main de Greta Thunberg comme un fervent chrétien traditionaliste baiserait l’anneau d’un évêque, ou des représentants de la Nation applaudir cette jeune fille comme ils n’applaudiraient pas un Alexandre Soljénitsyne, combien sommes-nous donc qui, devant de telles aberrations  tombent en état de sidération ?

La décadence de notre société occidentale est loin d’être terminée. Pour y échapper, il nous faut un ressaisissement rapide et brutal, car cette torpeur mentale qui robotise nos bourgeois bobos, cathos ou pas, ne  concerne pas seulement le réchauffement et le dérèglement climatiques mais bien d’autres sujets encore plus graves. Citons par exemple et dans le désordre : immigration, avortement, euthanasie, pornographie, mariage pour tous, théorie du genre, PMA, GPA, eugénisme… La liste est longue et bien connue, mais cette litanie n’est saluée que par l’apathie absolue d’une « opposition » politique, qui ne s’oppose plus à rien. Il nous revient de maintenir le flambeau de la vigilance.

 Bruno de Seguins Pazzis

Vice-président de Liberté politique

 

NDLR : Nous vous renvoyons pour plus d’informations sur la question climatique au petit opuscule Le climat en question. Du dérèglement climatique et du dérèglement des esprits, publié au printemps par Liberté politique et qui peut être commandé à cette adresse.