Article rédigé par Le Salon Beige, le 04 juin 2019
Dans La Nef, Matthieu Baumier évoque la «LGBTisation» des esprits. Extrait :
[…] En décembre 2018, l’une des deux plus anciennes universités américaines réservées aux femmes, le Stephens Collège de Columbia dans le Missouri, a indiqué qu’après avoir « élargi sa définition de la féminité » pour « inclure à la fois le sexe et le genre », elle va commencer à accepter les candidatures transgenres, sous réserve qu’ils/elles « s’identifient en tant que femmes », soit des individus biologiquement masculins qui se pensent femmes. Le nouveau règlement de l’université stipule que « le programme de premier cycle pour femmes du collège continuera d’admettre et d’inscrire des étudiantes qui vivent comme des femmes, comme il l’a toujours fait. Il admettra et recrutera également des étudiantes qui ne sont pas nées mais s’identifient et vivent en tant que femmes ; ces élèves devront fournir des documents juridiques attestant qu’elles sont des femmes ou qu’elles sont sur le point de devenir des femmes ». Vieux de 185 ans, le Stephens Collège de Columbia n’est donc plus exclusivement féminin. Il n’est pas interdit de se frotter les yeux. Cette université fait du reste des émules : sur les 39 Collèges universitaires féminins, 26 envisagent de revoir leurs procédures d’admissions.
Depuis janvier, l’université d’État Montclair, classée meilleure université publique du New Jersey par Forbes, propose un nouveau cours, dans le cadre de son « programme d’études gays, lesbiennes, bisexuelles, transgenres et queer », intitulé « Identités queer dans un monde en transformation : les perspectives sexuelles non humaines ». Selon l’enseignante, Madame Dadas, auteur de plusieurs ouvrages sur les catégories « sexospécifiques », la question des perspectives sexuelles offertes aux LGBT, et en particulier aux homosexuels qui ne veulent pas avoir de rapport avec des humains, mériterait d’être enseignée. Pour elle, ces perspectives sexuelles non humaines concernent « les animaux et bientôt les IA (intelligence artificielle) ».
Aux États-Unis, ainsi que l’écrivait Rod Dreher, ce pourquoi il concluait à la nécessité pour les chrétiens de s’organiser en tant que communauté en territoire culturel adverse plutôt que de concourir aux élections, le vaudeville LGBT trouve de plus en plus de soutiens parmi les élus nationaux, démocrates bien sûr, mais aussi au sein du parti républicain : à peine élue lors du récent scrutin de mi-mandat, la représentante démocrate de l’État de Virginie, Jennifer Wextron, s’est empressée d’accrocher un drapeau transgenre bleu ciel, blanc et rose, à la porte de son bureau, à côté du drapeau américain et de celui de l’État de Virginie. Aucun membre du parti républicain ne lui a demandé de l’enlever.
Il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que les universités sont touchées par cette LGBTisation.