Article rédigé par Causeur, le 24 mai 2019
Source [Causeur] Des bonbons au vernis à ongle en passant par les voyages, le halal est un marché en pleine expansion en France, évalué à plusieurs milliards d’euros. Ce label ne répondrait pourtant à aucune prescription religieuse. Eclairage sur une frénésie communautariste.
« Isla-Delice », « Wassila », « Reghalal »… Ces dernières années, les marques garantissant des produits licites selon la loi islamique se multiplient. Autrefois réservé à un public confidentiel, ce marché qui explose pèserait en France près de 5,5 milliards d’euros, simplement pour la viande. Un montant non négligeable dans le pays qui compte la plus importante communauté musulmane d’Europe.
Selon une étude réalisée par l’Ifop et l’Institut Montaigne, près de 70 %, des Français musulmans achètent « toujours » de la viande halal. A cela s’ajoutent les citoyens croyants ou non, qui n’ont pas toujours d’autres choix que de faire leurs courses dans les nombreuses boucheries ou supérettes musulmanes de proximité, souvent moins onéreuses que les commerces traditionnels devenus rares.
Le label halal ne se limite plus à la viande, l’obsession de la pureté touche tous les produits de consommation. Dorénavant, les croyants peuvent trouver des cosmétiques estampillés halal (sans alcool, sans traces d’animaux impurs), des petits pots pour bébé halal, des banques halal – garantissant une finance éthique et non spéculative – et même des voyages halal avec au programme : visite du patrimoine islamique, supermarché halal à proximité du lieu de résidence et piscine ouverte aux musulmans portant une tenue islamique. Une start-up française propose même aux musulmans de jouer les petits chimistes. Grâce au « Halaltest », tout particulier peut, avec un bâtonnet, détecter des traces d’alcool ou de porc dans les aliments moyennant la somme de 6,90 euros. Un business juteux encouragé par les islamistes.
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24/05/2019 06:00