Anne Hidalgo : l’édile qui aura détruit Paris
Article rédigé par Valeurs actuelles, le 04 avril 2019 Anne Hidalgo : l’édile qui aura détruit Paris

Source [Valeurs actuelles] Anne Hidalgo n’est pas seulement incompétente, elle est surtout très mal entourée et se contrefiche éperdument des problèmes quotidiens auxquels doit faire face la population qu’elle est censée administrer. 

C’est un sondage dont les résultats sont sans appel qui vient d’être publié par l’institut Odoxa pour les éditions du Rocher : 57% des Franciliens ne sont pas satisfaits du mandat d’Anne Hildago et 63% affirment de pas vouloir que l’actuelle maire de Paris soit réélue en 2020. Pire encore, d’après cette enquête, 71% des Franciliens jugent l’actuelle maire de Paris comme beaucoup trop « autoritaire », 65% comme « peu proche des gens », et 63% regrettent « sa langue de bois ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’approche des élections municipales, ceux qui vivent dans le Paris d’Anne Hidalgo dressent un portrait bien peu élogieux de l’édile socialiste. 

Il faut dire que la mairie de Paris qui, mois après mois, s’est transformée en une immense agence de communication pour mieux dissimuler son effroyable inaction, ne réussit plus à masquer l’incompétence de sa dirigeante qui restera incontestablement dans l’histoire de la capitale comme celle qui aura précipité l’une des plus belles villes du monde dans les affres de la mauvaise gestion et du socialisme le plus débridé. Incarner le pseudo-progressisme de la gauche bien-pensante pour mieux détruire le Paris d’antan qui a fait la grandeur et la gloire de la France, voilà ce à quoi Anne Hildago s’est évertuée au cours de ces dernières années. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa politique de destruction massive a produit ses plus pernicieux effets, faisant de la Ville Lumière l’un des étendards les plus symptomatiques du socialisme municipal le plus accompli.  

Car oui, n’ayons pas peur des mots, c’est bien une politique d’enlaidissement généralisée au détriment de la préservation du patrimoine qui a été consciencieusement menée depuis plusieurs années au sein de la capitale. De la destruction d’une partie des Serres d’Auteuil au réaménagement clownesque de la place du Panthéon, en passant par le remplacement des anciens kiosques à journaux (avec festons et petit dôme sur le toit) par de vulgaires cabanes en plastique verdâtres profondément disgracieuses, Anne Hidalgo aura indubitablement marqué de son répugnant sceau la ville de Paris. Dernière « aberration urbanistico-inesthétique » en date : l’installation de six fontaines lumineuses aussi hideuses que grotesques sur le rond-point des Champs-Elysées pour la modique somme de 6.3 millions d’euros. Aucune cohérence esthétique, aucun respect du style architectural parisien classique, aucune concertation pour lui faire prendre conscience de ses bévues ubuesques, Anne Hidalgo est incontestablement au bon goût ce que les plats Fleury Michon sont à la grande cuisine. On comprend mieux pourquoi elle a soutenu coûte que coûte le projet de rénovation de la Samaritaine, à deux pas du Louvre, qui, par sa façade désormais dotée d’un habillage transparent avec des ondulations verticales, a complètement défiguré une partie de la rue de Rivoli. Mais peu importe pour l’édile pour qui beauté semble rimer avec modernité ; plus c’est moche, plus Anne Hidalgo accroche !

Quant à la quantité d’argent public qu’elle doit débourser pour financer tous ses calamiteux projets, la maire de Paris s’en fiche éperdument. Comme toutes les « grandes dames du monde », elle aime dépenser sans compter, et honte à celui qui osera pour cela la vilipender. Installer un gros cœur rouge accroché au sommet d’un mât de neuf mètres porte de Clignancourt pour la Saint-Valentin pour 650 000 euros ? Mais, c’est formidable puisque c’est elle qui l’a décidé, et de toute façon, les Parisiens, quoi qu’ils en disent, sont obligés de payer. Et si la dette de la ville de Paris atteint aujourd’hui près de 7 milliards d’euros, soit sept fois plus qu’en 2001, année où la gauche a pris le pouvoir, ce n’est pas non plus un problème ; le socialisme l’a électoralement emporté, il est donc naturel que la gabegie budgétaire puisse triompher ! 

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