Article rédigé par Riposte Laïque, le 12 décembre 2018
Source [Riposte Laïque] Fin du suspense, si l’on peut dire, après des jours de silence du chef de l’État qui vit dans son bunker élyséen, loin du peuple et des scènes de guérilla urbaine qui enflamment les villes de France, à la stupéfaction du monde.
Emmanuel Macron s’est enfin décidé à recevoir les partenaires sociaux, après les chefs de parti, alors qu’il les a toujours ignorés depuis 18 mois. Preuve que Jupiter a perdu de sa superbe face à une tempête qu’il n’a pas vu venir.
19 h. Nous attendons tous ce que Macron va nous sortir du chapeau pour sortir de la crise et s’extirper du bourbier où il s’est mis lui-même. Car il joue son quinquennat. Les GJ vont bientôt savoir si le compte y est ou si Jupiter cherche encore à les berner par une entourloupe machiavélique.
Il se dit qu’il ne reviendra pas sur l’ISF, sur l’augmentation de la CSG des retraités et qu’il n’y aura aucun coup de pouce au smic. Voilà qui douche d’entrée les espoirs de millions de travailleurs pauvres et de retraités aux abois.
Certains ne l’écouteront même pas, tant il a menti. À cinq reprises, il avait promis qu’il ne toucherait jamais aux retraites, mais il a saigné les retraités, oubliant qu’ils représentent 16 millions d’électeurs. C’est même grâce à eux qu’il est à l’Elysée !
“Macron, démission”, entend-on dans les rangs des Gilets jaunes. Signe que c’est bien le président qui focalise toutes les rancœurs et les colères.
Hélas, on imagine mal Emmanuel Macron se comporter en grand seigneur et remettre son titre en jeu en décidant de nouvelles élections.
Ce serait pourtant une posture qui aurait de la gueule. Une façon de sortir de la crise par le haut en redonnant la parole au peuple avec un certain panache.
Mais ne rêvons pas. D’autant plus que la Constitution le protège.
Un président arrogant, qui n’a fait qu’insulter et mépriser le petit peuple, ce ramassis d’illettrés, d’alcooliques et de fainéants qui ne sont rien, ne peut pas se comporter avec noblesse à l’égard des Gilets jaunes.
Il donne des leçons au monde entier, convaincu d’avoir toujours raison. Et quand tout va mal, il accuse son entourage et joue les Calimero en se plaignant de la solitude du pouvoir.
“Vous n’imaginez pas comme je ne suis pas aidé”, vient-il de déclarer aux maires des Yvelines venus lui dire que certains de ses sujets verraient bien sa tête au bout d’une pique !
Quel culot !
Il s’est sciemment entouré d’une majorité de députés incompétents pour les avoir à sa botte. Tous des inconnus, élus uniquement grâce à la photo de Macron sur leur affiche de campagne.
Il a choisi des ministres et des hauts fonctionnaires macro-compatibles afin de gouverner sans partage.
Et aujourd’hui que le macronisme est synonyme d’injustice et de chaos, il fait porter le chapeau à son entourage ! On croit rêver !
20 h. Nous y voilà. Visage grave et air tendu sont de rigueur. Son sourire de premier de la classe a enfin disparu. Pas trop tôt !
Macron sait qu’il joue gros et que les attentes sont immenses, du côté des Gilets jaunes mais aussi chez les millions de Français qui voient leur pays s’enfoncer dans un déclassement inexorable et voient leur identité de plus en plus menacée.
Il faut dire que le 1er décembre, on est passés à deux doigts de la perte de contrôle de la situation par un pouvoir tétanisé avec, à la clé, une potentielle insurrection généralisée aux conséquences incalculables.
Emmanuel Macron revient sur les violences inadmissibles, accusant au passage les politiques irresponsables qui ont mis de l’huile sur le feu.
Calme et ordre républicain seront sa priorité.
Vient ensuite un couplet où le chef de l’État fait son mea-culpa, reconnaissant la détresse des plus faibles dont la cause remonte à 40 ans.
Les services publics disparaissent, la démocratie est malmenée, la laïcité ébranlée.
Mais malgré toutes ses maladresses, ses propos blessants, il affirme aimer la France.
Mais quelle France ? Une France multiculturelle ayant perdu son identité et son patrimoine culturel ? Pas un mot sur le tsunami migratoire.
Déclarant un état d’urgence économique et social, il essaie de répondre à la demande de pouvoir d’achat des Gilets jaunes.
Majoration du smic de 100 euros bruts qui ne sera pas à la charge des entreprises. C’est une hausse de 6 %. Cela concerne 2 millions de salariés.
Heures supplémentaires défiscalisées et désocialisées pour 9 millions de salariés. Rapport = 30 à 40 euros par mois.
Annulation de la hausse de la CSG pour les retraites inférieures à 2 000 euros dès 2019. Gain = 30 à 40 euros par mois.
Mais pas un mot sur les retraites figées qui ne suivent pas l’inflation.
Prime de fin d’année défiscalisée facultative à la charge des entreprises qui en ont les moyens. Ce qui ne peut que susciter un sentiment d’injustice pour ceux qui n’en bénéficieront pas.
Mais il n’y aura aucun recul sur l’ISF, impôt destructeur de richesses et d’emplois.
La lutte contre l’évasion fiscale sera accentuée.
Les réformes se poursuivront, mais par le dialogue, avec les régions, avec une meilleure représentativité.
Macron veut faire la tournée des maires, pour un nouveau contrat pour la nation.
Fiscalité plus juste, climat, décentralisation, services publics, identité, immigration, autant de débats qu’il faudra conduire.
L’ensemble de ces mesures d’urgence va coûter 12 milliards dont le financement n’a pas été annoncé.
Deux solutions : augmenter le déficit, sachant que Bruxelles saura se montrer beaucoup plus souple avec Paris qu’elle ne l’est avec Rome !
Ou bien prélever 12 milliards sur les 40 milliards du CICE qui doivent aller aux entreprises. À suivre.
Tout cela est bien maigre.
Smicards et retraités sont déçus car le compte n’y est pas.
Quand on sait que le tsunami migratoire s’amplifie, que le nombre de MNA est passé de 25 000 en 2017 à 40 000 en 2018 et sera de plus de 50 000 en 2019, on sait où va l’argent.
50 000 euros par an pour chaque mineur isolé et 100 euros bruts de plus par mois pour un smicard.
830 euros mensuels (1 300 pour un couple) pour des étrangers qui n’ont jamais travaillé ni cotisé en France et 30 à 40 euros de plus pour les petits retraités qui ont trimé pendant 45 ans sans connaître les 35 heures et les 5 semaines de congés payés.
C’est ça, la réalité. Et 60 % des MNA sont des faux mineurs.
La facture 2018 s’élève à 2,5 milliards, à la charge des départements et de l’État, dont 1,5 milliard pour les fraudeurs adultes.
Comme toujours, la cause essentielle de la ruine des Gilets jaunes, l’immigration de pauvres qui vont gonfler le flot des assistés, n’a pas été abordée.
Il est plus urgent d’aller signer le Pacte de Marrakech qui va ruiner encore plus les Gilets jaunes que de sauver notre identité et notre patrimoine culturel.
Marine a raison.
C’est le “pacte de la submersion mondiale” et ceux qui prétendent que ce pacte n’est pas contraignant ne font qu’appauvrir les Gilets jaunes.
“Ce pacte va faire du monde un gigantesque squat”, dit Marine.
Signer ce pacte est une insulte aux pauvres.
Pour Steve Bannon, les Gilets jaunes “veulent reprendre le contrôle de leur pays et croire en l’État-nation”.
De tout cela, Macron n’a pas dit mot.
Il ne réglera rien puisque l’immigration va encore appauvrir le peuple français.
Nos 2 200 milliards de dettes, c’est l’immigration.
La seule facture des intérêts annuels est de 45 milliards.
Pas un mot non plus sur nos paysans dont le tiers vivent avec 350 euros par mois, ruinés par la politique européenne. Un suicide tous les deux jours, dans l’indifférence générale.
Pas question de remaniement ministériel, pas question évidemment de dissolution, pas question de proportionnelle, rien sur le référendum réclamé par les GJ.
Un peu de pouvoir d’achat et on continue, avec les mêmes, pour la même politique. C’est ça, le bilan de ces 13 minutes “pour convaincre”.
Je ne sais pas ce que feront les GJ, mais le compte n’y est pas.
Macron a paré au plus pressé pour éviter un acte V. Mais l’enjeu est plus important que ça. C’est un défi existentiel qu’il faut relever.
Mais Macron ne l’a toujours pas compris. Il ne peut pas sauver le pays avec son idéologie mondialiste qui va tout emporter.