Article rédigé par Huffington Post, le 20 novembre 2018
Source [Huffpost] En plein bras de fer avec le gouvernement sur la suppression de la taxe d'habitation, les élus locaux défendent l'exaspération des Français.
Ils ne bloqueront pas la Porte de Versailles à Paris et pourtant ils sont dans tous les esprits. Ce mardi 20 novembre, les gilets jaunes devraient hanter les couloirs du Congrès des maires, qui se réunissent à Paris en pleine crise autour du ras-le-bol fiscal. Alors que 20.000 manifestants ont continué à se mobiliser lundi en bloquant péages, stations-services, entrées d'autoroutes ou centres commerciaux, les élus locaux, qui se plaignent d'être eux aussi pris à la gorge par la politique du gouvernement, hésitent entre sympathie pour ce mouvement populaire et crainte de nouveaux débordements.
Ce week-end, le président de l'Association des maires de France (AMF), l'ancien ministre LR François Baroin a donné le ton en qualifiant sur BFMTVce mouvement de "message d'alerte profond" qui acte la fracture entre les grandes métropoles et les "villes de province". "C'est au fond la classe moyenne qui est dans une interrogation sur son avenir, une interrogation de son territoire, de son coin de la rue, de son pouvoir d'achat", a-t-il mis en garde en appelant à des "initiatives" de la part du président de la République.
Dans le même temps, le maire de Troyes, dont l'Hôtel de Ville a failli être investi par des manifestants, a réclamé que "les éléments de violence" soient contenus.
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20/11/2018 11:00