Article rédigé par Le Parisien, le 13 novembre 2018
Source [Le Parisien] Agée de 36 ans, la gardienne de la paix avait fondé l’association après la dramatique attaque des policiers de Viry-Châtillon.
Elle était devenue une des figures emblématiques du malaise et du ras-le-bol des policiers. Maggy Biskupski, qui avait créé en octobre 2016 l’association Mobilisation des policiers en colère (MPC) après l’attaque au cocktail Molotov de deux voitures de police entre Viry-Châtillon et la cité de la Grande-Borne à Grigny (Essonne), s’est donné la mort.
La jeune femme gardienne de la paix de 36 ans s’est suicidée ce lundi soir avec son arme de service à son domicile de Carrières-sous-Poissy (Yvelines). Sur place, une lettre a été retrouvée.
C’est un de ses collègues qui s’inquiétait de ne pas avoir de ses nouvelles qui a prévenu les secours. Les pompiers ont tout de suite conclu à un pronostic vital engagé. Mais la jeune femme, qui s’était tiré une balle dans la tête, a rapidement succombé à ses blessures.
Employée à la brigade anticriminalité (BAC) des Yvelines, la fonctionnaire était visée par une procédure menée par « la police des polices » pour être sortie de son devoir de réserve. Un an après le drame de Viry, elle s’était exprimée face caméra lors de l’hommage à ses collègues. Dans une interview accordée au Parisien avant son audition par l’IGPN, elle avait expliqué que « rien n’avait changé après Viry-Châtillon » et qu’elle ne regrettait pas ses propos.
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