Article rédigé par Le Salon Beige, le 05 juin 2018
Source [Le salon beige] Le directeur de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de la Dordogne a écrit à la mairie de Bergerac pour annoncer la suspension de l’agrément et des financements des centres sociaux de la Brunetière et Germaine-Tillon, situés dans deux quartiers prioritaires avec une importante population musulmane. Où le ramdam doit faire un peu de bruit en ce moment...
En effet, leurs locaux sont mis à disposition entre 22 heures et 1 heure du matin sur la période du ramadan 2018, avec «réquisition du personnel ». Le directeur de la CAF y voit un « lien direct avec un contexte purement confessionnel. Les centres sociaux sont soumis au respect des principes de laïcité, de neutralité et de mixité sociale ».
Le maire prend prétexte sur... Noël, ce qui montre le problème de la laïcité à la française :
« C’est complètement débile de dire cela. Il n’y a aucun caractère religieux là-dedans. C’est comme si on disait ‘‘à Noël il ne doit rien se passer car c’est contraire au principe de laïcité”. »
« En cette période de ramadan, la nuit tombe tard et donc la rupture du jeûne aussi. Si bien que les gens se retrouvent dehors tard, au risque d’engendrer du bruit, de gêner les voisins, de provoquer des conflits, d’obliger à appeler la police… En leur permettant de se retrouver ailleurs que dans la rue, l’ouverture des centres sociaux absorbe cette vie de nuit. Mais si le ramadan tombe en décembre ou en janvier, nous n’avons pas à faire cela, car la nuit tombe tôt. »
« Normalement, nous nous appuyons sur des associations. Mais il n’y en a plus beaucoup dans ces quartiers. Des fonctionnaires de la Ville qui y sont impliqués se sont donc portés volontaires à ce titre. Mais comme on ne peut pas les mobiliser tous les soirs, nous avons demandé aux agents, sur la base du volontariat, s’ils étaient prêts. »
De là à penser que ces agents volontaires sont de la même religion...