Article rédigé par L'Opinion, le 28 mai 2018
Source [L'Opinion] Il y a deux mois, le 27 mars, l’appel d’Angers lancé autour du maire de Béziers, Robert Ménard, plaidait pour l’union des droites radicales autour des valeurs traditionnelles. Depuis, les fiefs bouillonnent d’initiatives, accentuant la pression sur les leaders des partis.
Grand seigneur, Nicolas Dupont-Aignan fait un geste. « Nous devons bâtir un programme commun à partir de nos idées, c’est ce qu’attendent tous nos électeurs en province », déclare-t-il à l’Opinion, à l’adresse de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen. Au Front national, on sourit jaune. « Il pense rassembler autour de lui mais n’en a ni la masse critique, ni la légitimité : c’est le moineau avec des ailes d’albatros ! », cingle un haut gradé. La « main tendue », selon leur formule du moment, les cadres frontistes veulent fédérer autour de Marine Le Pen. Laurent Wauquiez, lui, ferme la porte à toute alliance. Mardi, il a exclu de son parti le maire de Cavignac, Jean-Jacques Edard, qui s’était associé avec Edwige Diaz, conseillère régionale FN de Nouvelle-Aquitaine.
Pendant ce temps, les cadres régionaux n’attendent pas. Loin de l’œil des « états-majors parisiens », comme le glissent des élus du Front national et des acteurs de la droite souverainiste dans l’Ouest, ils bouillonnent.
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