Article rédigé par Atlantico, le 16 mai 2018
Source [Atlantico] La secrétaire d’Etat à l’égalité femmes – hommes a voulu payer de sa personne. Mais finalement elle a battu en retraite.
Vous en connaissez vous des dames et des demoiselles qui ont envie de se promener dans Trappes, une ville où les hommes sont tout et les femmes pas grand-chose ? Certainement pas. Moi j’en connais une : Marlène Schiappa ?
L’histoire a été racontée par le Canard Enchainé. Et comme ce sympathique hebdomadaire n’est pas classé comme appartenant à la fachosphère c’est sûr de notre impunité que nous le citons ici. Marlène Schiappa marchait donc dans les rues de cette riante localité. Elle n’était pas seule. Le préfet de région l’accompagnait. Et 80 policiers en civil avaient été mobilisés pour veiller à sa sécurité. 80 policiers car à Trappes ça craint. Surtout pour une femme…
L’intrépide amazone fit une halte devant un café musulman.Elle décida d’y entrer. Le préfet fit barrage : « Madame la ministre n’y allez pas ça pourrait créer un incident ! ». Et Marlène Schiappa obtempéra ne voulant pas créer d’incident.
C’est bien dommage car elle aurait pu observer concrètement comment une femme - ministre ou pas - est accueillie dans ce type d’établissement. Du temps des nazis il y avait des lieux interdits aux Juifs… Du temps de la ségrégation sociale il y avait en Alabama des places de bus interdites aux Noirs…De notre temps il y a en France des cafés interdits aux femmes… Pourquoi ? Parce que la femme incarne le péché. Et que le péché appelle la tentation. Marlène Schiappa est un péché comme un autre.
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