Le petit Alfie Evans est-il mort naturellement, ou a-t-il été poussé à mourir ? Il a reçu quatre médicaments non identifiés avant de rendre l’âme
Article rédigé par Réinformation TV, le 14 mai 2018 Le petit Alfie Evans est-il mort naturellement, ou a-t-il été poussé à mourir ? Il a reçu quatre médicaments non identifiés avant de rendre l’âme

C’est La Nuova Bussola Quotidiana, le journal dont la direction a rendu possible la rencontre entre Tom Evans et le pape François au Vatican, qui l’affirme : deux heures avant de mourir, peu après minuit le samedi matin du 28 avril, le petit Alfie Evans a reçu quatre médicaments. Sa situation s’est rapidement dégradée, de telle sorte que la journaliste Benedetta Frigerio l’affirme aujourd’hui : il n’est plus possible aujourd’hui d’affirmer avec certitude, comme on avait pu le penser, qu’Alfie est mort de mort naturelle. Si on l’a effectivement poussé à mourir, l’hôpital Alder Hey a appliqué une forme d’euthanasie doublée – si les affirmations de La Nuova Bussola sont exactes – d’une torture aussi cruelle pour l’enfant que pour ses parents.

 
Certes, rien ne permet de dire combien de temps Alfie aurait pu survivre, lui qui a fait preuve d’une exceptionnelle combativité, d’une vraie rage de vivre après son extubation. Rien ne permet non plus de savoir si une recherche de diagnostic précis et un hypothétique traitement auraient pu lui assurer des mois ou des années de vie supplémentaires. Ce qui est certain, c’est qu’Alder Hey voulait sa mort.
 
La Nuova Bussola a publié le film des événements depuis l’instant où Alfie Evans a été hospitalisé en décembre 2016. A l’époque, l’équipe médicale a décidé après un mois à peine qu’il fallait arrêter ces traitements. Intubé, il aurait pu profiter d’une trachéotomie. Mais alors que se déroulait la bataille judiciaire que l’on sait autour du petit garçon, on l’a laissé dépendant d’un tube respiratoire passant par le nez, qui a été remplacé seulement au bout de cinq mois – à l’époque, Tom Evans avait publié des photos dudit matériel, dont l’intérieur s’était révélé couvert de moisissures.
 

Selon “La Nuova Bussola” et “LifeSite”, Alfie Evans a pu être poussé à mourir

 
C’est après son extubation, toujours selon La Nuova Bussola, qu’Alfie a été soumis à un traitement indigne. Alors que ses poumons avaient pris l’habitude d’être dilatés mécaniquement depuis une si longue période, il aurait fallu le sevrer doucement plutôt que de lui arracher le ventilateur de manière brutale, afin de ne pas provoquer sa mort immédiate. Il ne reçut pourtant aucun secours, même lorsqu’il a contracté une nouvelle infection pulmonaire après l’arrêt du ventilateur.
 
Un médecin italien en lien avec Tom Evans lui a alors dit qu’Alfie devait recevoir des antibiotiques, qui lui furent également refusés. Malgré cela, le petit garçon a continué de respirer de manière autonome pendant plusieurs heures après cet arrêt de l’assistance respiratoire à 21:15 heure locale, le lundi 23 avril.
 
Face à cette situation, Thomas Evans a lancé un appel pour qu’on apporte de l’oxygène à l’hôpital. Ce fut fait mais impossible d’y pénétrer en raison du barrage policier… L’un des avocats de la famille, que le jeune père venait d’appeler de manière désespérée, est arrivé à ce moment-là : Pavel Stroilov a pu passer le barrage. Plusieurs personnes, dont l’une portant un masque à oxygène, ont essayé de profiter de l’instant pour passer avec lui, sans succès. Mais cette femme a eu l’idée de lancer le masque par-dessus la rangée de policiers pour que l’avocat puisse l’attraper et le remettre aux parents d’Alfie. C’est à partir de ce moment-là qu’il a reçu cette aide à respirer, lui qui selon l’avocat de l’hôpital, Michael Mylonas, devait mourir dans les minutes suivant son extubation, ainsi qu’il l’avait dit lors de la dernière audience devant le juge Hayden.
 

Les quatre médicaments donnés alors que Tom Evans venait d’être attiré hors de la chambre d’Alfie

 
Les médecins de l’hôpital ont alors essayé d’enlever le masque à oxygène au petit garçon, au motif qu’il ne s’agissait pas de matériel hospitalier propre à Alder Hey, et ce par deux fois. Tom Evans a fini par obtenir gain de cause en soulignant que le protocole de mort approuvé par le juge Hayden ne parlait ni de privation d’oxygène ni d’arrêt de la nourriture. C’est en invoquant ce même fait qu’il a fini par obtenir que son fils soit nourri – mais seulement 36 heures après l’extubation, un délai interminable pour cet enfant qui avait déjà subi le choc de l’arrêt violent de sa ventilation. Nourriture maintenue au niveau minimal, mais Alfie a continué de vivre, protégé des médecins par ses parents, ouvrant les yeux de temps en temps et faisant preuve de réactions.
 
La Nuova Bussola affirme qu’en échange d’une promesse de Tom de ne plus parler à la presse, l’hôpital Alder Hey s’est alors engagé à donner à Alfie davantage d’oxygène et d’assistance pour ses fonctions vitales. Peu après minuit, le samedi 28 avril, Alfie affichait une saturation oxygène de 98 pour 60 battements de cœur par minute, et sa situation était tellement stable que le jeune père espérait pouvoir ramener son fils à la maison dans de brefs délais – comme l’administration de l’hôpital le lui avait dit le vendredi après-midi.
 
Selon LifeSiteNews, qui cite une source proche de la famille Evans (celle-ci n’ayant pas répondu aux demandes de commentaires présentées par le site pro-vie) Tom a alors été convoqué à une réunion au beau milieu de la nuit, inhabituelle, et il s’est absenté de la chambre. C’est alors, comme l’affirme aussi La Nuova Bussola, qu’une infirmière est entrée dans la pièce où la maman d’Alfie, Kate James, somnolait, et où se trouvait un autre membre de la famille. L’infirmière a annoncé qu’elle allait administrer quatre médicaments à Alfie, sans préciser lesquels. Cela a été fait par injection, selon LifeSite.
 
A peine 30 minutes plus tard, le taux de saturation en oxygène d’Alfie était tombé à 15, et deux heures plus tard, il était mort.

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