Article rédigé par François Billot de Lochner, le 30 mars 2018
La mort du lieutenant-colonel Beltrame, il y a quelques jours, est venue nous rappeler douloureusement que nous sommes bien en guerre. Et pourtant… Devant la violence et la mort, les traditionnelles voix politico-médiatiques se sont élevées pour nous rappeler, pour la très lassante énième fois, que l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam, religion de paix et d’amour.
À les entendre, deux visions se partagent le nom d’Allah, qu’il ne faut surtout pas mélanger : il s’agit du principe bien connu, usé jusqu’à la corde, du « pas d’amalgame », qui permet à l’imam de Carcassonne de nous expliquer doctement qu’à Trèbes, « c’est l’islam qui a été poignardé. » Comme le disait avec tant de justesse le grand Audiard, les c… osent tout, et c’est à cela qu’on les reconnaît.
Enfin, allons-nous un jour être sérieux ? Depuis quatorze siècles, l’immense majorité des penseurs musulmans, des dirigeants du monde musulman, des théologiens musulmans, des musulmans dans le monde le disent et le répètent : il n’y a qu’un seul Coran et qu’un seul islam, dicté par « Dieu » à son « prophète ». Le monde politico-médiatique de l’Occident, qui est à la connaissance de l’islam ce qu’Attila fut à la douceur de vivre, contredit ces élites musulmanes sans rien connaître du sujet. Comme le disait Audiard, les c… À l’évidence, pour tous ceux qui ont un minimum de connaissances et d’intelligence, l’islam est tout un : un système politico-religieux de guerre de conquête, jusqu’à l’islamisation intégrale du monde.
Dans les dizaines de pays régis d’une main de fer par le système islamique, la dictature est implacable et la guerre déclarée à tous ceux qui ne sont pas musulmans. Qu’il s’agisse de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Indonésie, des Maldives, de nombre de pays africains, de la plupart des pays du Moyen-Orient, et de tant d’autres encore, nous sommes en présence d’une violence et d’une persécution insupportables envers les non-musulmans. Aucune tolérance, aucune liberté, aucune possibilité de vivre normalement pour ceux qui ne professent pas la religion officielle. Partout, des violences effrayantes, des meurtres, des tortures : le système politico-islamique, quand il est au pouvoir, est une machine de guerre dramatique.
Dans les pays dans lesquels le système islamique n’est pas encore au pouvoir, l’islamisation se fait insidieusement, dans les rues, dans les écoles, dans les boucheries hallal, dans les transports en commun, partout. Apparemment, cette islamisation est douce, et donc acceptable. Dans les faits, elle est violente et inacceptable. Car partout en Occident, les zones de non-droit, livrées au monde islamique, sont désormais interdites aux mécréants, qui n’ont plus que le choix entre la valise ou la violence quotidienne. Préfiguration de ce qui attend le monde occidental quand la conquête islamique aura été menée à terme.
En France, en mars 2018, dans une petite ville de province, l’islam violent et l’islam insidieux se sont rencontrés et, la main dans la main, ont semé la mort et la désolation. Des morts et des blessés côté « guerre ». Des déclarations hallucinantes d’excuses lénifiantes padamalgamiques côté « paix ». La guerre qui est à mener doit l’être contre l’islam, doucereux et insidieux côté pile, violent et sanguinaire côté face. Les circonlocutions, les exercices d’équilibre oratoire sur le vrai et le faux visage de l’islam nous empêchent de prendre la réalité d’une guerre sainte politico-religieuse qui dit bien trop haut son nom. À nous de savoir mettre nos actes en cohérence avec ce combat, sans céder un pouce de terrain, faute de quoi nous verrons se multiplier des sacrifices héroïques comme celui d’Arnaud Beltrame. Nous aimerions éviter de nous dire, comme Cyrano, que « c’est bien plus beau lorsque c’est inutile. »