Article rédigé par RT France, le 15 mars 2018
Source [RT France] Sept ans après le début du conflit, les Occidentaux, farouches partisans d'un changement de régime, ont échoué à atteindre leurs buts de guerre. Damas, avec l'aide de la Russie, a repris le dessus. Mais le prix de l'ingérence occidentale est élevé.
Quelle que soit l'issue de la guerre civile syrienne, il y aura un avant et un après, tant le conflit aura bouleversé les relations internationales. Tant le drame syrien aura rebattu les cartes de la géopolitique de la région, dont les ressources énergétiques – et la maîtrise de leur acheminement – agitent les grandes puissances depuis des décennies.
Dans le contexte plus large des printemps arabes, la Syrie connaît ses premières manifestations antigouvernementales en février 2011. Le 15 mars suivant, une poignée d'individus, répondant aux appels sur Facebook, manifestent sur la place des Omeyyades, à Damas. «La mayonnaise commence à prendre», s'enthousiasme France Info, qui souligne : «Mouammar Kadhafi, lui, a tenu à peine plus de huit mois.» Trois jours plus tard, quatre manifestants sont tués. La longue guerre civile qui va suivre en fera, selon les estimations, entre 350 000 et 500 000 morts.
Retrouvez l'intégralité de l'article sur :
https://francais.rt.com/international/48720-syrie-sept-ans-plus-tard-histoire-fiasco-occidental