Article rédigé par Riposte laïque, le 06 mars 2018
Source [Riposte laïque] Bientôt le cinquantenaire de mai 68, nous rappelle le Fig-Mag.
Je ne doute pas qu’il y ait encore une armée d’ultra- gauchistes nostalgiques de leurs barricades, pour fêter l’événement, vomir leur haine du système capitaliste, de l’ordre moral, de l’esprit civique et du patriotisme, leur haine du flic et du soldat, bref, tous ces piliers essentiels de la société qui cimentent la cohésion nationale.
Car ces attardés se prennent encore pour des grognards de Napoléon, vétérans d’Austerlitz, pour nous dire : “J’y étais”, tel l’inénarrable Cohn Bendit, fier de défendre un contre-modèle de société en faisant sa révolution.
En effet, c’est bien de cela qu’il s’agit. Mais 68, c’est l’effondrement de l’Etat pendant un mois.
Cela a commencé à Nanterre, le bastion universitaire de gauche.
Tout ce que le monde étudiant comprend comme militants d’extrême gauche, se sent pousser des ailes de révolutionnaire. Chacun se prend pour “Le Che“.
Communistes, trotskistes, maoïstes, sont en extase devant les révolutionnaires sud-américains, s’opposent à la guerre du Vietnam et pourfendent l’impérialisme de l’Occident. Le tiers-monde est à l’honneur.
Car en 1968, on fait l’amour, pas la guerre. Et les pacifistes, manipulés par Moscou s’acharnent à détruire l’Occident.
Comme le dira plus tard Mitterrand, parvenu au pouvoir :
“Les pacifistes sont à l’Ouest, mais les fusées sont à l’Est.”
Les héros de cette jeunesse révoltée sont Marx, Hô Chi Minh, Mao ou Castro.
Pour être dans le vent, il est de bon ton de brailler tous en chœur “Il est interdit d’interdire” ou “CRS-SS”, tout en brandissant le Petit Livre rouge de Mao, ce chapelet de niaiseries sans nom, que nos simplets veulent faire passer pour le chef-d’oeuvre littéraire de la décennie.
Dans cet infâme bourbier, qui s’étend de jour en jour et gagne la France entière, Georges Marchais aura été le plus lucide à gauche, qualifiant “l’anarchiste allemand Cohn-Bendit” de “faux révolutionnaire”.
Le rebelle sera expulsé en Allemagne.
On chante l’Internationale devant la tombe du Soldat inconnu.
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