Article rédigé par Sophie Durand, le 23 janvier 2018
source[Riposte laïque]Les antifas sont de braves petits : ils ne savent pas grand chose, mais ils savent lire, ce qui devient rare à notre époque.
Aussi savaient-ils parfaitement que le bus des AFC (Associations Familiales Catholiques) s’arrêterait à Rennes à 7h45. Ils attendaient donc le bus. Pas pour monter dedans, pour ceux qui se méprendraient, mais pour le bloquer avec des barrières toutes prêtes et l’empêcher d’aller manifester, avec le collectif En marche pour la vie, à Paris.
Bloquer le bus n’était pas assez, les cinquante antifas ont jeté un fumigène à l’intérieur. Deux personnes ont eu leurs vêtements en partie brûlés et un siège du bus a été brûlé. Les voyageurs ont réussi à jeter le fumigène dehors. Il ne suffisait pas de bloquer le bus, il fallait risquer de tuer des personnes ou de les blesser gravement car elles avaient le tort d’être pour la vie. Comprenne qui pourra…
Les antifas entourent le bus, piquent la feuille de présence, photographient les passagers et jouent du tam tam. Les passagers ont de 15 à 75 ans, l’attente commence à être pénible. Cinquante jeunes contre cinquante passagers de tous âges piégés, le rapport est plutôt inégal.
La police n’arrive que trente minutes plus tard. Long, dira-t-on. Et que fait-elle ?… La police, qui a été souvent agressée par les antifas – tout le monde garde en mémoire le spectacle de ce policier qui reçoit un fumigène dans sa voiture, laquelle commence à brûler, il en sort pour se trouver face à un antifa qui le bat méthodiquement avec son fouet, et le policier se contente d’éviter philosophiquement la lanière – … la police manquerait-elle de mémoire ? Que fait-elle ? Elle arrête, verbalise, contrôle ? Non, elle né-go-cie (sic) un départ du bus à 10 h 30 !… Comme si police et antifas, forces de l’ordre et fauteurs de troubles, étaient deux acteurs à égalité. Ce n’est que plus tard, vers 11 h, qu’un renfort de policiers étant arrivé, le bus peut repartir. Il arrivera à Paris avec une heure trente de retard mais peu importe.
Ce qui importe, ce sont les infractions dont se sont rendus coupables les antifas : dégradation volontaire de biens, entrave à la circulation, mais surtout prise d’otages, atteinte volontaire à la sécurité d’autrui, tentative de coups et blessures, etc. ça va chercher combien tout cela en termes de peines de prison ? Sûrement plus que du lard mis dans la boîte aux lettres d’une mosquée… On espère que le collectif En marche pour la vie va porter plainte et que celle-ci ne sera pas classée.
Les antifas comme les Zadistes ont encore de beaux jours devant eux : ils règnent. Nos gouvernants les craignent et sans fausse honte les soutiennent. Leur impunité est totale, et leur pouvoir est donc sans limites.
Pourtant le droit de manifester est inscrit dans nos lois, et on ne voit pas pourquoi seuls les antifas en bénéficieraient… ni au nom de quoi ils priveraient de manière violente les cathos de ce droit.
Les Femen aussi jouissent d’une totale impunité, et elles s’en servent. Surtout contre les cathos elles aussi. Les cathos ont le grand tort de leur déplaire. Il faut reconnaître que les cathos sont parfois énervants, mais ce n’est pas une raison pour venir perturber leurs manifestations, qui sont en général sans violence… on ne peut pas en dire autant de tout le monde.
Les Femen ont donc trouvé qu’il était opportun de se faire encore de la publicité sur le dos d’inoffensifs cathos. Elles se sont rendues à la marche pour la vie, et non sans une certaine sorte d’humour, armées de grands seaux, ont quêté pour avoir des dons de sperme pour les lesbiennes :
C’est la preuve d’ailleurs qu’elles ne rejettent pas totalement les cathos et leurs curieuses obsessions pour la vie. Il me semble que quelqu’un de sensé ne doit pas accepter de procréer avec un(e) inconnu(e) de même qu’on ne doit pas, selon les bons usages, accepter de nourriture de quelqu’un qu’on ne connaît pas… mais bon. Tous ces préceptes d’un autre âge sont sans doute à jeter aux orties, en vu de la grande PMA libre, gratuite et obligatoire qui se prépare pour tous…
Les Femen, dont on se demande toujours qui les paie, ont réclamé la charité chrétienne, oubliant qu’elle leur est toute acquise. Elles militent pour les droits des femmes, en s’attaquant aux chrétiens : ne devraient-elles pas se souvenir que le Christ, selon les évangiles, a aboli la lapidation des femmes adultères, interdit leur répudiation ainsi que la polygamie ? Ne se trompent-elles pas de cible ?… Mais il est si facile, si tentant de s’attaquer aux cathos…
Rappelons que la cour d’appel de Paris avait relaxé le 29 octobre 2015 huit femen coupables d’avoir abîmé la dorure d’une cloche de Notre Dame de Paris, l’un des monuments les plus visités de Paris. Mais en revanche trois surveillants avaient été condamnés pour les avoir molestées. Selon que vous serez puissant ou misérable…
Les Femen jouissent de la même impunité que les antifas. Et elles le savent. Elles peuvent donc perturber une manifestation de cathos, c’est leur spécialité. D’autant plus que les cathos, dans leur grande bonté, hésitent à leur donner la raclée qu’elles méritent, et qu’elles auraient cent fois en Ukraine leur pays d’origine, où elles finiraient sur la paille dans un cachot humide. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Les Femen feraient bien d’y penser.
Femen et antifas, une engeance aux degrés différents de violence mais qui ont plusieurs points communs : ils réclament la tolérance mais ils se permettent d’empêcher le peuple de manifester quand tel est son bon plaisir ou son devoir. Ils jouissent d’une impunité exceptionnelle qui leur fait croire qu’ils peuvent tout se permettre. Ils démontrent la faiblesse d’un gouvernement fantoche dévoué aux ordres de groupuscules.
Attention, le vent tourne parfois…