Article rédigé par Jacques Guillemain, le 28 décembre 2017
source[Boulevard Voltaire]La misère française indiffère nos politiques, Macron ne voit que la détresse des migrants.
Ce malheureux fait partie de nos 140 000 SDF et de nos 9 millions de pauvres.
La préférence étrangère est devenue la norme puisqu’un sans papiers a une couverture santé à 100%, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle et diffèrent leurs soins faute de moyens.
L’AME soigne 300 000 sans papiers pour un coût d’1 milliard par an, budget qu’Emmanuel Macron s’est empressé d’augmenter malgré les innombrables abus et fraudes que connaît cette aide médicale, largement dénoncés par certains médecins, mais volontairement ignorés par le pouvoir.
La préférence étrangère est la norme puisqu’un étranger n’a pas besoin d’avoir travaillé ni cotisé pour percevoir à 65 ans 800 euros par mois de retraite mensuelle, ou 1250 euros pour un couple, soit bien davantage que bon nombre de nos paysans qui crèvent de faim avec 350 euros par mois, en travaillant 15 heures par jour, 7 jours sur 7 et 365 jours par an, sans repos ni vacances.
Pendant que les enfants de nos paysans n’ont jamais vu la mer, sachez qu’un migrant mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable.
Ils sont 25 000 mineurs arrivés en 2017 pour un coût d’ 1,250 milliard.
La préférence étrangère est la norme puisque les migrants sont logés en priorité, alors que de jeunes couples français attendent depuis 8 ans un logement social afin d’avoir leur premier enfant.
Dans notre France de 2017, il faut mieux être clandestin que Français modeste.
En effet, nos 140 000 SDF sont abandonnés au froid et meurent par centaines chaque année dans l’indifférence générale, pendant que les migrants sont logés à l’hôtel et même dans des châteaux réquisitionnés.
Selon le ministère de l’Intérieur, entre 15 000 et 25 000 clandestins sont logés à l’hôtel !!
On se souvient que lors d’un débat entre les candidats de la campagne électorale, Léa Salamé avait évoqué le cas de 3 SDF morts de froid, et avait avancé le chiffre de 454 SDF morts dans la rue en 2016.
Sébastien, 46 ans, mort à Calais. Fred, 48 ans, mort à Arcueil et Jean, 66 ans, mort à Drancy.
En fait, ces exemples tirés des chiffres du Collectif Les morts de la rue, n’étaient que partiels et correspondaient uniquement aux morts signalés.
En 2014 ce sont 2908 SDF qui sont morts dans la rue et en 2015, ils étaient 2838 à avoir perdu la vie, abandonnés par la République.
Il faut être un clandestin pour avoir le droit d’être logé à l’hôtel aux frais du contribuable…
Emmanuel Macron, comme il fallait s’y attendre après sa campagne présidentielle tiers-mondiste, a fait le choix de faciliter l’accueil des migrants et d’augmenter de 30% le budget alloué à cette politique.
Dans le même temps il diminue de 8% le budget de la lutte contre les clandestins.
Rappelons que le nombre d’éloignements est tombé de 36822 en 2012 à 28000 en 2017, alors que les chiffres de l’asile ont doublé et que le tsunami migratoire s’amplifie.
Il suffit de voir l’explosion des camps sauvages qui transforment Paris en ville du tiers-monde et détruisent la vie des riverains, pour comprendre que l’Elysée n’a aucune intention de régler le problème.
Certains quartiers de la Ville Lumière, n’ont rien à envier à Soweto ! La presse étrangère en reste consternée et multiplie ses reportages sur cette tiers-mondisation acceptée et assumée par les politiques.
De nombreux riverains, n’en pouvant plus de vivre dans la crasse et l’odeur des bidonvilles, vendent leur appartement à perte et les petits commerçants envisagent de fermer boutique avec un chiffre d’affaires en chute libre.
Mais cette détresse 100% française n’intéresse pas les médias et nos élites, qui n’ont toujours pas compris que le raz de marée migratoire va les atteindre aussi, transformant leur quotidien en enfer. Question de temps.
Alors que l’Inde s’enrichit et devrait devenir la 5e puissance économique du monde en 2018, dépassant la France et l’Angleterre, Paris se transforme peu à peu en Calcutta des années cinquante.
C’est ça la politique de Macron qui refuse de fermer les frontières.
Jacques Guillemain