Article rédigé par Cyrano, le 27 novembre 2017
source[riposte laïque]Que se passerait-il si un Gaulois tuait dix musulmans dans une mosquée ?
J’ai fait la nuit dernière un rêve étrange. Pas tout-à-fait le même genre que celui de Martin Luther King… J’étais devant ma télévision, à midi (alors que je ne regarde jamais cet outil de propagande), écoutant une émission quelconque. Et soudainement, un flash spécial interrompait l’ensemble des programmes. Anne-Sophie Lapix, l’air grave, annonçait qu’à Clichy, dans la salle de prière des musulmans, un homme de type européen, aux cheveux courts, venait d’ouvrir le feu dans l’édifice où plusieurs dizaines de paisibles musulmans étaient en train de prier. Il y aurait plusieurs morts, et le forcené se serait suicidé à la suite de son acte fou.
Je me tenais la tête, abasourdi, convaincu que la catastrophe que nous redoutions venait de se produire, et que les conséquences seraient terribles pour Riposte Laïque et ses principaux animateurs, Résistance républicaine, les éditions Riposte Laïque, mais aussi pour l’ensemble de la mouvance patriotique.
J’annulais tous mes rendez-vous, et restais devant la télévision, alternant entre BFM-TV, LCI, France 2, sans négliger bien sûr Fdesouche et Riposte Laïque.
J’essayais d’appeler immédiatement Christine Tasin, Pierre Cassen, notre avocat, Maître Frédéric Pichon, notre président, Maître Guy Sebag, et plusieurs contributeurs, mais curieusement, aucun de mes appels ne trouvait preneur.
Je continuais donc à regarder la télévision. Il aura fallu une heure pour qu’on apprenne le bilan de l’attaque : 10 musulmans avaient été tués, et huit étaient blessés, dont certains dans un état grave. L’auteur de l’attaque s’était suicidé, après avoir tiré toutes les balles de son arme, qui serait, selon les journalistes, un Uzi, pistolet-mitrailleur israélien.
On apprit rapidement l’identité du tireur. Il avait 51 ans, et avait perdu son emploi depuis deux ans. Il allait se faire expulser de son appartement, faute de ressources suffisantes. Il avait laissé un message dans sa poche, que les journalistes dirent ne pas souhaiter porter à la connaissance des auditeurs, tant il était violent, raciste et haineux.
Mais à peine avaient-ils dit cela que Fdesouche rendait ledit message public. Il était fort court et disait ceci.
« Je n’ai plus d’avenir dans un pays qui n’est plus le mien. J’ai travaillé toute ma vie, j’ai toujours payé mes impôts. Ma femme est morte il y a quatre ans, j’ai perdu mon travail il y a 2 ans, et mes deux enfants me traitent de fasciste et de raciste, et ne veulent plus me voir. Je vais finir sur le trottoir, alors que si j’étais étranger, j’aurais un logement. Je ne supporte plus les barbus et leur religion, qui sont en train d’envahir mon pays. J’aurais pu me suicider, et partir tranquillement. Je préfère en tuer quelques-uns, avant de mourir, afin, comme avait essayé de le faire Dominique Venner, de réveiller les consciences assoupies. France je t’aime, Français battez-vous, sinon, vous allez disparaître et mourir ».
Albert Dugommier
Fdesouche (qui ne sera jamais cité par les journalistes) ayant annoncé le contenu du dernier texte de celui que tout le monde appelait le forcené, l’ensemble des médias le reprirent, une heure après. Je continuais à regarder la télévision, abasourdi par tout ce qui venait de se passer.
Le premier à intervenir sur les plateaux de télévision sera Dalil Boubakeur. Il était dans son fauteuil roulant, duquel il se levait parfois pour serrer des mains. Il paraissait en colère, et transpirait à grosses gouttes. Il dénoncera le climat haineux et islamophobe d’une France de plus en plus raciste, et appellera à la dissolution de l’ensemble des groupes qui distillent la haine contre les musulmans. En même temps, il demandera à ses coreligionnaire de ne pas bouger, et de laisser le gouvernement agir et prendre les décisions qu’il fallait.
A 15 heures, c’était l’heure des questions au gouvernement, retransmises en direct. Le président, de Rugy, appelait à la tenue de 10 minutes de silence, puis faisait une déclaration solennelle, l’air grave, estimant que c’était la République qui avait été assassinée par la racisme et la haine.
La première question vint de Jean-Luc Mélenchon. Très théâtral, comme lors qu’il avait raconté à l’Hémicycle qu’il avait failli être assassiné par un commando d’extrême droite, il commença à rendre hommage aux Français morts dans la salle de prière de Clichy, tué par un nazi influencé par les idées du Front national. Puis il se lança dans un vibrant éloge de l’islam, religion d’amour et de paix, mais, terrassé par l’émotion, il ne put continuer à parler, éclatant en sanglots. Ce fut Alexis Corbière qui prit la suite, arrachant le micro à Danièle Obono, qui n’eut que le temps de crier « Mort aux blancs ». L’incident fut passé sous silence, les journalistes, spontanément, affirmant que la députée avait dit « Vive les musulmans ». Corbière expliqua que plusieurs années après la mort du jeune Clément Méric, l’extrême droite venait de nouveau de montrer son visage ignoble, et d’assassiner de paisibles innocents. Il fit savoir qu’il était, ainsi que tous les députés de son groupe, et son épouse Raquel, souvent victime de campagnes haineuses et de menaces de mort. Il demanda la dissolution de tous les groupes identitaires, du Front national, complice de la tuerie, et la fermeture immédiate de tous les sites islamophobes. Il affirma que si Manuel Valls avait été plus loin, au lendemain de l’assassinat de Clément Méric, nos dix compatriotes musulmans de Clichy seraient encore vivants. L’ensemble des députés (à l’exception du groupe FN) se leva, et applaudit à tout rompre pendant 13 minutes Alexis Corbière, qui tomba dans les bras de Mélenchon, et sanglota sur son épaule.
Très grave, le Premier ministre prit la parole, et fit savoir qu’il partageait totalement les requêtes des députés Insoumis, que le président de la République était d’accord, et que le ministre de l’Intérieur avait mandat de mettre fin au plus vite à l’existence des groupes racistes, islamophobes et antisémites.
Gérard Collomb, de sa voix inimitable, prit la parole, avec l’énergie qu’on lui connaît. Il annonça qu’il demanderait, dans un conseil des ministres exceptionnel, la dissolution de plusieurs partis politiques : le Front national, Génération Identitaire, la Ligue du Midi et Civitas. Il annonça d’autre part qu’il allait exiger la fermeture définitive des sites d’extrême droite suivants : Fdesouche, Riposte Laïque, Résistance républicaine, Egalité et Réconciliation, Boulevard Voltaire, Le Salon Beige et tous les sites de la mouvance identitaire. Il termina en criant « Vive la République » et appela les 577 députés à chanter La Marseillaise, ce qui fut fait à pleins poumons.
On apprit qu’Emmanuel Macron en personne, allait se déplacer, en djellaba, avec Brigitte voilée, à La Grande Mosquée de Paris, et se recueillir, au milieu de ses amis musulmans, comme le faisait régulièrement son grand ami Justin Trudeau.
Je continuais par ailleurs à regarder fébrilement les chaînes de télévision. On parlait essentiellement de la dissolution du Front national, mais aussi de la fermeture des sites islamophobes. Riposte Laïque et Résistance républicaine étaient particulièrement visés. C’était encore pire que lors des réquisitions des procureurs de la 17e Chambre.
Riposte Laïque et Résistance républicaine avaient pourtant envoyé un communiqué, très bref, appelant les Français à garder leur sang-froid, à ne surtout pas imiter ce patriote désespéré. Mais en même temps, la dernière phrase incitait nos compatriotes à la prudence et à la vigilance, face à des possibles représailles exercées par les plus fanatiques des musulmans.
Cette dernière phrase, pourtant pleine de bon sens, déclencha l’hystérie des médias et des politiques, qui y virent un nouvel appel au meurtre contre des croyants, et une absence de recueillement à la mémoire des victimes. On rappela « les nombreuses condamnations du site pour incitation à la haine raciale », et l’épisode de l’avocat de Riposte Laïque qui avait tiré sur la bâtonnier, sans que les deux principaux animateurs ne condamnent son acte. Ce fut un véritable réquisitoire qui s’abattit sur la réinfosphère, sans qu’aucun contributeur de RL ou de RR, ou d’aucun autre site, ne soit invité à venir s’exprimer.
Mais c’est surtout contre Christine Tasin que les critiques se déchaînèrent. On repassa les passages où elle qualifiait l’islam de « saloperie », puis d’assassin, et bien sûr, on expliqua que, chez des personnes faibles d’esprit, ces paroles avaient eu un impact terrible, d’où le drame de la matinée. Les charges se succédaient, dans un tempo parfaitement rodé.
Tous ceux que nous avions maltraités, durant toutes ces années, venaient se venger, déverser leur bile, et exiger au plus vite la fermeture de nos sites. Se succédèrent jusqu’à 19 heures sur les plateaux de télévision différents chefs religieux, comme Tariq Ramadan, Amar Lasfar et Hassan Chalghoumi. Joint depuis la Suisse, Hani Ramadan rappela les propos extrémistes, violents et haineux qu’il avait dû endurer de la part de Pierre Cassen, lors d’un débat à Montreux. Et il rappela que les mots peuvent tuer, la preuve par Clichy. Il y avait partout la même conclusion : il fallait faire une loi contre l’islamophobie, et mettre hors d’état de nuire les diffuseurs de haine.
Puis Laurent Joffrin, Edwy Plenel et Claude Askolovitch, expliquèrent qu’ils avaient prévu tout cela, que les musulmans étaient les juifs du 21e siècle, et que si on les avait écoutés, le drame n’aurait pas eu lieu. Caroline Fourest fit savoir qu’elle avait prévu depuis longtemps où mènerait la dérive de Riposte Laïque, ce qui lui avait des tombereaux d’insulte de la part de ce site nauséeux.
Dominique Sopo, Michel Tubiana et Mario Monti, nouveau président de la Licra, se déchaînèrent contre Pierre Cassen et Christine Tasin, expliquant qu’ils auraient dû être mis en prison depuis longtemps, et qu’ils portaient la haine de l’Autre sur leur visage.
Raphaël Liogier démontra qu’il fallait faire venir encore davantage de musulmans en France, pour favoriser le vivre ensemble. il faut approuvé par un animateur de RESF.
Clémentine Autain annonça qu’en hommage aux victimes de la tuerie fasciste, elle porterait le voile jusqu’à la fin de la semaine, et encouragea les Françaises à faire de même.
On apprit en fin de soirée que l’homme qui avait ouvert le feu sur les musulmans était un fidèle lecteur de Riposte Laïque, et qu’on avait trouvé chez lui plusieurs livres islamophobes édités par RL, dont la lecture avait forcément armé le bras de l’assassin.
Apprenant cela, Tareq Oubrou, présent sur le plateau, demanda qu’on saisisse immédiatement tous les livres de cette maison d’édition, et qu’on inculpe tous ceux qui les avaient achetés.
Les journalistes annonçaient que des perquisitions avaient lieu, en ce moment, chez plusieurs contributeurs de Riposte Laïque, mais que les deux principaux animateurs demeuraient introuvables. On ne pouvait localiser ni leur portable, ni leur ordinateur, et on envisageait qu’ils se soient réfugiés en Suisse. On annonçait qu’Interpol était saisi.
Malgré les appels au calme de Dalil Boubakeur, on déplorait plusieurs débuts d’émeute, et quelques égorgements de Français, ainsi que quelques viols de jeunes blanches, que les journalistes expliquèrent par la souffrance et la révolte des musulmans.
Abasourdi, je me souvenais de l’attitude de la classe médiatique et politique, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan et de Nice, et de la volonté de préserver l’islam par tous les moyens. Alors qu’il y avait eu plus de 200 morts ! Et là, j’entendais, pour 10 morts de trop certes, mais vingt fois moins que les trois attentats, tous les intervenants expliquer que l’islamophobie, c’était du racisme, et que le nationalisme, c’était la guerre. C’était la curée contre l’extrême droite sur toutes les chaînes.
Soudain, je fus réveillé en sursaut par des coups violents frappés sur porte. Toujours dans mon rêve, j’imaginais immédiatement que le GIGN venait m’arrêter, que Cyrano avait été démasqué, et qu’ils allaient tout défoncer chez moi, comme chez Domi La Basque. Peu rassuré, j’ouvrais la porte, les bras en l’air, encore tout endormi. Je me retrouvais alors en face de ma sympathique factrice, qui venait m’apporter une lettre recommandée.
Sans qu’elle ne sache pourquoi, je la pris dans mes bras, tellement j’étais heureux de découvrir que toute cette mauvaise histoire n’était qu’un cauchemar, un mauvais rêve, et que tout allait bien.
A part cela, les amis, surtout les plus révoltés par ce qui arrive au peuple de France, ne jouez surtout pas à cela. D’abord, cela ne se fait pas de tuer des gens au hasard. Ensuite, et là je suis très sérieux, je crains fort que mon rêve étrange ne comporte une grande part de réalité : ce que serait la réaction du pouvoir et de ses larbins journalistes, à l’encontre de toute la mouvance patriote, si un Gaulois agissait comme Albert Dugommier.