Article rédigé par Observatoire de la christianophobie, le 17 avril 2017
Les processions de la Semaine Sainte de Séville sont sans doute les plus connues au monde et assurément les plus spectaculaires : elles attirent, outre les nombreuses Hermandades qui font ces processions, un nombre considérables de fidèles ou de curieux, et de très nombreux étrangers.
Celles de la Madrugá, nuit du Vendredi Saint, qui, cette année, ont sillonné les artères de la capitale andalouse ont été marquées par des incidents antichrétiens qui ont créé la panique et causé au moins 70 blessés dont un victime d’un grave traumatisme crânien, tandis que la police procédait à huit interpellations : sept Espagnol et un Sénégalais. À 3 h 30, lors du passage d’une procession, un Sénégalais s’est mis à vociférer des Allahou Akbar, provoquant une première panique : il a été condamné pour offense au sentiments religieux. À 4 h 20, lors du passage d’une autre procession, trois quadragénaires ont hurlé des slogans comme « Vive l’ETA » ou « voici les bombes de l’ETA », créant un nouveau mouvement de panique. Les trois individus ont été placés en détention provisoire en attendant de passer en jugement. À 6 h, deux Espagnols de 19 ans, dont l’un a déjà été condamné pour offense aux sentiments religieux, ont hurlé des Allahou Akbar au passage de la procession de la Hermandad de la célèbre Macarena. Enfin, à 6 h 05, une nouvelle provocation antichrétienne a été commise par deux jeunes Espagnols de 20 et 21 ans qui ont été interpellés pour offense aux sentiments religieux. Bien que les autorités politiques nient toute relation des ces perturbateurs avec des organisations terroristes, elles admettent que leurs actes provocateurs relèvent d’intentions malveillantes destinées à provoquer des mouvements de panique et de trouble.