Article rédigé par Michel Janva, le 12 avril 2017
[Source : Le Salon Beige]
Lu dans L'Homme Nouveau :
"[...] Plus d’un mariage sur quatre contracté par nos concitoyens est ainsi un mariage mixte. Or plus de 80 % des annulations de mariages prononcées en France concernent des mariages mixtes. Ce qui, outre leur vulnérabilité spécifique, laisse aussi planer un fort soupçon de répudiations coraniques ou de fraudes au mariage (avec ou sans taqiya) : une part importante de mariages blancs ou de complaisance parmi tous ces mariages mixtes. Ce nombre considérable de vrais ou faux mariages mixtes sert de toute façon une immigration de peuplement qui se poursuit également avec l’immigration d’asile et de travail, sans oublier le séjour clandestin, voie commode pour l’immigration de travail qui finit souvent par la régularisation et, pourquoi pas, le regroupement familial…
En 2015, 49 % des mariages mixtes touchent une femme étrangère et un homme français, contre 38 % entre 1950 et 1980. Les femmes représentent aujourd’hui la moitié des étrangers résidant en France, avec un taux de fécondité (voisin de trois enfants par femme) généralement plus élevée que celui des Françaises de souche. Qu’on le veuille ou non, « l’immigration nuptiale » est devenue un élément majeur d’expansion des populations étrangères sur le territoire français, une filière (il)légale de l’immigration de peuplement : « elle peut s’interpréter comme une forme de colonisation de peuplement », selon Jean-Yves Le Gallou. La multiplication des mariages mixtes comme cheval de Troie du « grand remplacement » ? Voici un élément à prendre en compte également dans le nécessaire débat lancé par Laurent Dandrieu sur le suicide de la civilisation européenne et le grand malaise provoqué par le discours imprudent de l’Église actuelle sur l’immigration essentiellement islamique (Laurent Dandrieu, Église et immigration : le grand malaise, Presses de la Renaissance, 316 p., 17,90 €. Voir le dossier de L'HN n° 1634, p. 9 à 15.)"